Je me permets de parler de vocifération parceque vos commentaires sur la notion de peuple élue sont dénués de bon sens et n’ont rien à voir avec d’une part Israel, d’autre part avec la critique normale de la religion. La critique de la religion ne peut se faire que par les actes de la communauté prise dans son ensemble ; si elle n’est que par quelques hommes, elle est critique des hommes. Si elle est critique des textes religieux, elle fait abstraction des hommes ; elles est donc illégitime (pour les raisons évoquées ci avant, à savoir qu’on ne juge pas les catholiques d’aujourd’hui sur le fondement de l’inquisition d’hier). Si vous êtes en mesure d’apporter la preuve que aujourd’hui la communauté juive prend appui sur la notion de peuple élu pour justifier d’un racisme, alors pourquoi pas. Mais ne venez pas me bassiner avec une notion pluri millénaire que personne n’utilise aujourd’hui à des fins autres que folkloriques ou distinctives, au même titre que toute autre religion.
En ce qui concerne l’article, non seulement je trouve l’analyse très pertinente, mais je suis obligé de me demander pourquoi vous ne tirez pas vous mêmes les conséquences de cet article en adaptant votre comportement. L’antisonisme est un combat légitime ; l’empoisonner par l’antijudaisme , le revisionnisme ou le négationnisme est la recherche de la destruction d’autres intérêts. Vous trouvez que les personnes ayant défilé au Pakistan il y a quelques temps aux cris de "vive Hitler" c est de l anti sionisme ? Il y a un anti sémitisme qui existe et qui se nourrit de la confusion des occidentaux pour détruire non seulement Israel (extrêment anti sionisme) mais les juifs également. Quand vous me balancez à la face que les juifs symbollisent le racisme avec la notion de peuple élu, vous considérez le judaisme dans son ensemble comme source de racisme. Ce qui est faux parceque quand bien même la notion de peuple élue serait utilisée à cette fin, les hommes et les femmes qui composent la communauté ont la possibilité d’accepter ou de refuser cette acception. Pour ma part et bien que juif, et revendiqué comme tel, surtout en ces lieux, mais également républicain français très fier de ces valeurs et enfin comme juriste, bientôt professionnel de la justice, je réfute bien entendu tout qualificatif qui m’excluerait par principe du reste des hommes.
Je suis disposé au dialogue, mais pas un dialogue de faible dans lequel je serais obligé de vous demander poliment de ne pas m’insulter.