Charité, hein ?
![smiley](//www.agoravox.fr/smileys/mort_de_rire.png)
Il n’est pas question ici de "charité", mais de JUSTICE.
Nous ne sommes plus au XIXème siècle, pour donner des oboles à la sortie de la messe, ni au XXème, où les syndicats représentaient encore une force de réelle contestation, et où les pays communistes existaient encore.
Nous sommes entrés dans le siècle de l’ultra-libéralisme soi-disant triomphant, de la mondialisation, de la globalisation, de la dérégulation totale, de la mainmise des puissances financières sur les biens de la planète, de la privatisation du vivant, de la paupérisation de l’ensemble des classes moyennes, de la misère des 3/4 de l’humanité, des famines, de l’exploitation jusqu’à l’épuisement des ressources naturelles, de la domination totale et sans contrôle de la spéculation sur l’ensemble de la planète, et on voit où ça mène...
Quelques esprits éclairés tirent, depuis des années et des années, le signal d’alarme (Stiglitz, Chomsky, Ziegler, Klein, et tant d’autres), sans que rien n’ait, jusqu’ici, entravé le rouleau compresseur de la dérégulation totale des flux financiers, du fric-roi, et de l’asservissement de plus en plus éhonté des forces de travail.
Basta !
Les richesses produites sont de plus en plus importantes, et ne profitent qu’à de moins en moins de gens.
La croissance, produite par les travailleurs (et personne d’autre), doit profiter à ceux qui l’assurent, et améliorer leurs conditions de vie : moins de travail, plus de salaires, une protection sociale renforcée pour tous.
Tout le reste, c’est de la propagande pour maintenir les honteux avantages acquis par une caste de profiteurs et d’exploiteurs.
Ca suffit !
Les citoyens du monde doivent s’unir pour faire valoir leurs DROITS, et enclencher le mouvement d’un autre système, d’un autre monde, d’une plus juste redistribution des richesses.
Tous ceux qui ne se rangent pas à cette évidence, sont donc les défenseurs et les collabos des exploiteurs et des oppresseurs ; ils sont les ennemis du droit, de la justice, des citoyens, dans leur immense majorité.
Ils sont donc à combattre au même titre, avec la même détermination.
Au lieu de poser des questions sur moi, posez vous donc des questions sur vous-même ; on ne sait jamais, un éclair de lucidité, pourrait être en mesured’un progrès, si infime soit-il, dont vous n’auriez qu’à vous féliciter.