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Commentaire de logan

sur Pourquoi la dette de la France ne sera jamais remboursée


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logan 18 septembre 2008 09:23

Je crois bien vous avoir répondu après vérification à propos de votre "ultime" argument ( car une disaine d’autres avaient été démontés ) à propos de l’amortissement.
Cet argument comme les précédents est faux ...
La valeur comptable de formation brute de capital fixe n’inclue pas les dépenses d’amortissement, ce sont uniquement des dépenses d’investissement.
Ainsi les 60 milliards investits par l’état et l’ensemble des administrations publiques l’année dernière sont bien 60 milliards de création de richesses.

En ce qui concerne le contrôle de l’état, il n’y a pas besoin d’en rajouter. Les dépenses d’investisment ne présentent aucun danger inflationniste, et l’essence même de ces dépenses est limitatif, elles correspondent à des acquisitions réelles, qui elles mêmes correspondent à des besoins réels, qui ensuite donneront lieu à des dépenses cette fois-ci de fonctionnement, c’est donc le coût de ce fonctionnement qui limite les dépenses d’investissement.

On peut prendre l’exemple de la construction d’un hopital, il faudra ensuite le faire fonctionner cet hopital, cela coutera de l’argent à l’état, si l’état n’a pas les moyens de le faire fonctionner alors il ne construira pas cet hopital.

Concernant le pouvoir de création monétaire, vous l’avez peut être oublié, mais l’idée est de le donner uniquement à la BCE, donc de le retirer aux banques privées, tout en accordant à l’état et à l’ensemble des administrations publiques le droit d’emprunter auprès de la BCE sans payer d’intérêts pour leurs dépenses d’investissement.

Voilà pourquoi je compare les 220 milliards d’euros d’augmentation de masse monétaire l’année dernière dues à la création monétaire des banques privées aux 60 milliards d’euros de création monétaire dues aux investissements de l’état.
Ensuite à la BCE de gérer la masse monétaire en contrôlant directement ( et non plus indirectement ) la quantité de monnaie qu’elle crée et qu’elle vend aux banques privées pour leur fonctionnement. La monnaie ainsi créée étant permanente.



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