Ce que je n’aime pas dans votre argumentaire est que vous faite reposer la dégration que sur les travailleurs qui ne veulent pas travailler et qui trouvent des petits gnans-gnans pour se plaindre et s’extraire de leurs obligations.
C’est un vieux discours, celui de mon père (et je ne suis plus tout jeune).
La valeur travail n’en a jamais été une, car elle est depuis tous temps significative d’exploitation des uns par les autres
( le syndicalisme c’est le contraire, dixit coluche...). Alors certes ça à permis au monde de se developper, mais je refuse aujourd’hui que l’on justifie l’esclavage organisé (et de nos jours maquillé en morale et dignité en prétextant qu’il est necessaire à la marche de l’humanité donc que c’est bien comme ça.
On aurait pu être aussi créatifs, productifs, inventifs sans organiser la violence dans le travail ( et ailleurs). C’est le contraire d’ailleurs, c’est parce que l’on à compris que l’évolution avait nécessairement besoin du travail que les esprits étroits se le sont accaparé s’autoproclamant de fait maître de la vie.
En définitive ils se tireront une balle dans le pied mais que de souffrance ils auront semé.
Aujourd’hui tous ces "plaignant/geignants" comme vous dites sont le résultat d’une politique de mauvais esprits qui tue ce qu’il y à de plus intéressant chez l’homme : son dynamisme dans la coopération. J’ai vécu de réel moment de coopération quand on se faisait l’illusion que l’on changerait les choses encore au début des années 80 et je peux vous dire que l’on en à épaté plus d’un des anciens avec l’énergie que nous avons déployé à reconstruire des lieux ruraux abandonnés et ce sans rémunération extravagante et sans trimer comme des bagnards. L’intelligence (celle du coeur) la motivation, la coopération, la gratuité et en définitive le plaisir qui en résulte sont d’une puissance constructrice infiniment plus puissante que tous les investissements bancaires et autres contraintes esclavagistes.
Je vous invite à repenser les cadres de l’action, de toute façon (et je l’espère) vu la conjoncture il va le falloir.
Et ne croyez surtout pas qu’un être humain et heureux parcequ’il est oisif et qu’il ne fait rien et ne participe à rien.
D’ailleurs le mythe du travail est d’un fallacieux des plus répugnant, car vous nous faites la morale du travailleur courageux et pas feignant, alors que le rêve de tous (a peu prés) et d’être riche pour ne rien branler et croire qu’il va faire ce qu’il lui plaît. D’ailleurs, qui fait basculer les économies aujourd’hui, ce sont en partie les actionnaires qu’il ne vient à l’idée de personne de critiquer car tous les envies ou tous boursicottent un peu et croque du gâteau, fussent des miettes. La boucle est bouclée, votre morale est obsolette, alors jettez là aux orties et de grâce..aimez, ça ira mieux.
De toutes façons c’est vous qui vous faîtes du mal alors que vos dirigeants et guides se repaissent de vous avoir dupé et continuerons si vous leur en laissez l’occasion.
Sous les pavés, la plage, derrière le travail, la vie...