sauf que les hlmerdes ont ete construit grace au fric de tout le monde. donc ils ont le droit de rester dedana
Oui grâce au fric de tout le monde, mais sans expliquer aux généreux donateur a quel point le système a été abusé. Renseignez vous sur ce qui se passe dans les offices hlm de la région parisienne c’est souvent à gerber.
Pour les gens HLM c’est censé être le truc dans lequel tu loge si tu es vraiment dans la merde et ne peut pas aller ailleurs. Ce but la est défendable. C’est le filet de dernier recours. Et de telles structures qu’elles soient financés par l’argent public ou par des associations sont utiles à la société.
Maintenant si on dit aux gens : On va construire des HLM officiellement pour loger des pauvres, mais on logera dedans des non pauvres ce qui fait qu’il n’y en aura jamais assez. Je ne pense pas qu’ils soient d’accord pour financer ca sur leurs impots. Et donc ceux qui gagnent plus que les plafonds (pour commencer par ceux la) n’ont AUCUNE légitimité à vivre en HLM. Quand au plafond, il y aurait surement du toilettage à faire. Mais commencons déja par faire respecter les plafonds existants.
Après on trouvera toujours des gens qu’ils se plaignent que dans le privé ils ne peuvent pas avoir un logement aussi beau qu’ils auraient voulu. Bien moi aussi j’aurais bien aimé un appartement de 150m2 dans le VIème arrondissement ! Mon banquier n’était pas d’accord ;) Mais ce n’est pas une raison pour me filer un HLM vu que j’ai pu me loger dans un appartement plus petit dans un quartier moins cher. D’autres en ont plus besoin que moi.
Pour faire une analogie, c’est un peu comme si des gens de la classe moyenne qui ne sont pas riches mais on de quoi manger allaient aux restos du coeur pour faire des économies. Cela ne serait pas très moral.
La morale, c’est qu’il n’ty a pas besoin de loi SRU. Il faut juste appliquer les plafonds existants dans un premier temps puis dans un second temps les rendre plus réalistes pour que le logement social redevienne le logement de solidarité pour ceux qui sont sortis du système ou en voie de le faire. Et non un cadeau que la classe politique fait à ses électeurs non pauvres en échange d’un renouvellement de son vote.