Le dernier point est particulièrement grave de la part d’un ministre de l’intérieur.
L’allégation d’antisémitisme à tout va, et surtout sans fondement, semble à la mode ces derniers temps.
Il ne se passe pas un trimestre sans que de telles allégations abusives n’explosent dans des médias qui s’empressent de conclure sur tel ou tel fait divers ( la fille du métro), ou de salir des propos de persona non grata, parce qu’elles ne pensent pas politiquement correct.
Dans ce dernier cas, il s’agit le plus souvent de philosophes ou sociologues (Badiou, Morin, etc), de caricaturistes impertinents (affaire Sine), ou encore d’observateurs plus ou moins éclairés qui osent exprimer des doutes sur le 11 septembre (Meyssan).
Evidemment, ça fait mal de se retrouver avec la sale étiquette, même camouflée sous le terme "révisionniste" :
(cf les surprenantes excuses de Bigard : si on devait s’excuser à chaque fois qu’on dit une connerie, eh ben, il aurait pas fini le pauvre…).
Tout ceci, je ne sais pas bien, qui, c’est censé servir ? a priori, ni la cause antiraciste en général, ni celle de l’antisémitisme en particulier !
Dans le cas présent, avec une inconséquence coupable et irresponsable, Alliot-Marie attise le feu dans ce quartier qui abrite harmonieusement plusieurs communautés.
De tels « incidents » alimentent une mauvaise peur et blessent la société en laissant une cicatrice qui ne s’effacera pas facilement, même après les démentis.
Il serait plus que temps de réagir pour la cause de l’antisémitisme véritable et ne plus tolérer de telles errances.
La responsabilité du ministre doit être engagée et nous devrions être plus nombreux à le réclamer.