@Castor (20 septembre 2008 à 14H09) : "Merci pour votre réponse alors que je ne venais que polluer votre article avec des considérations personnelles".
Que celui qui n’a jamais dévié d’un sujet vous jette la première pierre, et comme cela m’est souvent arrivé - je suis un damné bavard - je serais mal venu de vous le reprocher.
@Castor : "Dieu sait, pourtant, que j’ai quelques soucis avec vos idées dont je perçois, quand même, qu’elles ont pour objet de remuer l’autre..."
J’ai précisé dans la dernière ligne : "Mon propos n’est pas de censurer l’expression, mais de la libérer de ce qui la parasite : la motivation qui s’exprime au-delà de la forme, mais surtout du fond".
Celui qui s’exprime sait pourquoi il le fait. Je crois que l’honnêteté, si c’est pour nous une valeur, veut que l’on ait pas à cacher cette motivation. Il n’y a rien de plus nuisible que le double langage dans un forum.
@Castor : "Mon opinion est que chacun a sa conception de la liberté d’expression et de ce qu’il faudrait censurer ou non..."
Je préfère quelqu’un qui bafouille et qui ne sait pas aligner deux mots que le samouraï accompli qui finaude, et dont la motivation n’est que le rapport de force. C’est sans intérêt.
@Castor : "A la réflexion, ce que je n’aime pas n’est pas l’expression d’une idée contraire à la mienne. Je suis, je pense, apte à discuter de tout".
Effectivement, tout est discutable étant donné la multiplicité des points de vue. C’est dans l’échange des idées que se révèle l’intérêt d’un dialogue, pas dans le rapport de force, parce que la finalité n’est plus du tout la même.
@Castor : "Non, ce qui me gène, c’est lorsqu’il me semble que quelqu’un oeuvre dans l’ombre et utilise des moyens (non l’idée) détournés pour faire croire à ses idées".
Ce n’est pas évident d’écrire et d’être perçu comme on a écrit. Je dirais qu’il est indispensable que se crée un lien de confiance entre l’auteur et son lecteur, mais comme les opportunistes utilisent toutes les ficelles pour abuser de la confiance de ceux qu’ils comptent abuser, "chat échaudé craint l’eau froide", et instaurer un climat de confiance dans un forum tient de la gageure, voire de l’impossibilité. D’où la nécessité d’une modération active et d’une censure responsable. C’est regrettable, mais on a pas le choix, si on veut se débarrasser des opportunistes et créer le climat de confiance. C’est paradoxal, mais c’est comme ça.
@Castor : "C’est en ce sens que je m’oppose à Morice, de toutes mes forces et parfois déraisonnablement. Je ne supporte tout simplement pas que ses idées, élucubrations ou théories soient habillées d’une réflexion journalistique alors qu’elles ne sont qu’une fumisterie de propagande".
Il suffit de lire la presse pour comprendre que la déontologie du journaliste a rendu les armes devant la priorité accordée au taux d’audience. C’est dommage, car, pour moi, le regard du journaliste doit être le regard qu’il nous est impossible d’avoir sur ce à quoi nous n’avons pas accès. J’attend une information la plus neutre possible, et non une information pré-digérée correspondant aux desiderata de la direction des information. Je peux encore le comprendre de la presse d’opinion, mais je trouve cela intolérable de la part du service public.
Je ne connais pas Morice. Étant donné son écriture prolifique, j’imagine que je serai assez tôt confronté à lui Personnellement, je préfère discuter de ce qui est écrit que de celui qui écrit. Cela ne veut pas dire qu’il ne m’arrive pas de céder à ce défaut, mais je le regrette à chaque fois, et je m’en flanquerais des gifles.
@Castor : "Quinze tonnes de liens soigneusement sélectionnés ne feront jamais la preuve d’un complot".
On appelle cela l’argument d’autorité. C’est détestable, j’en conviens, et cela d’autant plus que la validité d’une information, aujourd’hui, tient plus de sa redondance que du véritable raisonnement.
Lorsque je vois comment la presse démolit les politiciens, et l’image déplorable qu’en a le grand public, je me dis que la démocratie est en danger, car si on vote pour les politiciens, on ne vote pas pour les journalistes. La non-légitimité des journalistes est une dérive de la liberté d’expression. Vraiment,on ne peut pas dire n’importe quoi en public.
Public, si tu crois que tu es suffisamment intelligent pour ne pas être manipulé, demande-toi pourquoi les entreprises investissent tant de milliards dans la publicité, si elle ne sert à rien.
Une information n’a pas besoin d’être valide pour être digérée. Une fois qu’elle est rentrée en nous, elle fait partie du corpus informationnel qui nous sert à traiter les nouvelles informations qui nous arrivent.
22/09 09:30 - marcoB12
J’ai parlé de mon ressentis personnel à la lecture de l’article, ce n’est (...)
21/09 21:44 - Pierre Meur
@marcoB12 : "Oulalah ! L’auteur et parfois le destinataire sont aussi importants (...)
21/09 10:15 - marcoB12
"chacun s’interrogera sur ce qu’il a à dire et si cela vaut la peine de le (...)
20/09 22:48 - Castor
wooooooo !!! Je prends la semaine pour y réfléchir !!!! :-))
20/09 22:38 - docdory
@ Pierre Meur Ceci également : http://malkamarcovich.canalblog.com/
20/09 22:32 - docdory
@ Pierre Meur Ceci au sujet de l’ONU contre les droits de l’homme . A méditer : (...)
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