Personnellement, j’ai appris durant mes études sur les écosystèmes, qu’il y avait une perte énorme d’énergie quand on passait d’un ordre de consommateur à un autre. D’autre part, l’énergie consommée pour "attrapper" de la viande est bien plus importante que celle nécessaire pour se nourir de plantes.
C’est pourquoi l’excès de consommation de viande contribue à la faim dans le monde.
Il est plus "rentable" nutritionnellement parlant de manger des plantes que de la viande. Et contrairement à une idée fausse, la viande n’est pas plus assimilable que les plantes. On est obligé de "casser" les molécules pour pouvoir produires nos propres chaînes d’acides aminés. Bien sûr chez les animaux, celles-ci sont plus complexes, et donc moins simple à assimiler pour l’organisme. D’autre part, on a observé une accumulation des toxines au fur et à mesure qu’on grimpe dans les échelons des réseau trophiques. En bref, il y a plus de polluants dans les animaux que dans les plantes, en règle générale.
Dans la nature, il faut bien entendu que plusieurs ordre de carnivores soit présent afin de maintenir l’équilibre des populations des ordres primaires (sans quoi la plupart de développe de façon exponentielle).
L’Homme n’est pas obligé de manger de la viande, car son intestin grêle tire plus vers celui des végétarien que vers celui des carnivore (disons qu’il est omnivore à tendance végétarienne). C’est sûr que sur la banquise, les hommes n’ont pas trop le choix, mais en zone tropicale par exemple, ils consomment très peu de viande (pourquoi se faire chier à pister une proie quand on n’a qu’à tendre le bras pour se nourir ?).
J’ai entendu dire que ce serait la consommation de viande qui nous aurait permis de développer nos facultés intellectuelles, mais ça me paraît douteux. Par une approche évolutionniste, il est plus vraissemblable que là où certaines espèces ont développé certaines particularités physiologiques pour survivre, l’être humain lui, aura développé des facultés lui permettant de fabriquer des outils artificiels. Cette stratégie adaptative semble être la plus aboutie puisqu’elle permet à l’homme de s’affranchir potentiellement de toutes les limitations qui lui sont imposées par ses gènes.