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AFP - 22 septembre 2008 - LYON - Le choix de la stratégie pour résoudre l’incident survenu le 8 septembre à la centrale nucléaire de Tricastin (Drôme) pourrait prendre encore "une à deux semaines", mais "la sûreté des installations et des personnes" est "totalement garantie", a déclaré lundi à l’AFP une porte-parole d’EDF.
Lors d’une opération de déchargement de combustible dans l’unité de production n°2 de la centrale exploitée par EDF à Saint-Paul-Trois-Château (Drôme), deux des 157 assemblages de combustible étaient "restés suspendus", "désengagés au deux-tiers du coeur", selon l’Institut de Radioprotection et de Sûreté nucléaire (IRSN). "Deux dispositifs de sécurisation et d’évacuation des assemblages sont en cours d’étude et l’un d’eux sera mis en oeuvre après validation des experts EDF et de l’autorité de sûreté nucléaire", a indiqué la porte-parole, avançant un délais d’"une à deux semaines" car, a-t-elle dit, "il faut prendre le temps d’analyser".
"Les deux assemblages de combustible d’uranium sont toujours sous eau, accrochés au couvercle de la cuve et ils sont surveillés en salle de commande par des caméras", a ajouté EDF, précisant que "le bâtiment réacteur (était) toujours fermé par mesure de prévention et les accès limités". "La situation est stable dans le réacteur, rien ne bouge et on a limité les accès au bâtiment réacteur et interrompu toutes les opérations", a-t-on souligné.
Dimanche, le Réseau "Sortir du nucléaire", revendiquant 830 associations, avait "exigé" dans un communiqué la "vérité sur la gravité de l’événement en cours". Le Réseau, redoutant la présence de plutonium, démentie par EDF, s’interrogeait en outre sur l’opportunité d’une évacuation des communes proches. "La décision d’évacuation revient aux pouvoirs public, mais très clairement aucun élément nouveau sur la centrale de Tricastin n’est de nature à conduire le préfet à exiger l’évacuation des populations", a assuré lundi EDF.