Olivier Cabanel
a choisir, il est évident que je préfère la géothermie, le solaire photovoltaïque ou par concentration, l’hydraulique. A choisir, nous devrions commencer les travaux de conversion immédiatement.
Cependant, le problème est à aborder sous un angle plus systémique :
* surpopulation avérée
* consommation hystérique
* production délocalisée et donc extrême dépendance aux moyens de transport
* sururbanisation obligeant de dimensionner les infrastructures sur les pics d’intensité
* croissance économique obligatoire pour éviter des crises
Il faut résoudre tous ces problèmes pendant la conversion de notre système économique. Si nous ne le faisons pas, la catastrophe est à la clé !
Avez-vous un chiffrage en temps et en budget pour la conversion de nos sources d’énergie ? Le critère temps est le plus important : notre énergie peut-elle être convertie AVANT le pic pétrolier (dans les dix ans, d’après TOTAL...) ?
Je ne comprends pas comment il est possible d’envisager d’abandonner le nucléaire de manière immédiate, et non pas de s’en servir comme avantage stratégique le temps qu’il faudra pour convertir nos économies. Je ne comprends pas cette idée qui consiste à abandonner avant de convertir.
C’est absurde !
Il faut convertir PUIS abandonner ! Contestez-vous seulement cette idée ? Pourriez-vous accepter de développer le nucléaire pour encore dix ou vingt ans (surgénérateurs), le temps de passer la crise, et d’ensuite convertir nos économies et nos modes de vie pour savoir s’en passer ?
D’abord changer, et ENSUITE nous passer du nucléaire. L’inverse sera le chaos le plus total, la guerre pour le pétrole, et nous aurons tout perdu.
PS : vous n’avez pas relevé mon information sur la filière HTR :
* utilisation des combustibles usés
* possibilité de fournir de la chaleur pour les process industriels
* et surtout possibilité de la coupler sur une centrale de production d’hydrogène
Le mot est là : économie à l’hydrogène. Vous devez connaître...