@ jeje46
surpopulation avérée : peu être, mais sur quelle base fondez-vous votre argument ?
A partir du moment où nous avons une trace sensible sur notre environnement et que nos rejets atteignent les ordres de grandeur des flux de l’écosystème, alors nous sommes en surpopulation par rapport à nos besoins.
De là, plusieurs possibilités :
* réduire notre train de vie pour accepter plus de population. Nous serons alors rattrapés par une hausse de la mortalité, des maladies etc... grossièrement, et non moralement parlant, c’est le retour à une société plus "pastorale"
* dilater notre population sur plus d’espace... mais là notre prochaine Amérique est loin en espace et en temps
* fuir en avant, par plus de technologies pour assurer la survie des populations, avec toujours plus de risques, de risques technologiques (forte intensité énergétique), et de risques de rupture d’approvisionnement
* ajuster notre population à ce que notre environnement peut nous fournir par rapport à nos besoins
Maintenant prenons une décision.
* la première n’est guère satisfaisante : nous avons toujours envie d’une vie plus longue, plus confortable, avec moins de morts par maladie ou accident
* la deuxième est impossible aujourd’hui, et demande beaucoup plus de moyens (terraformer Mars n’est pas pour demain...)
* la troisième est extrêmement dangereuse, et le retour d’élastique semble pour bientôt : crise du pétrole.
* la quatrième est à priori la plus réaliste si l’on reste dans les limites de notre planète
On peut donc imaginer le développement suivant :
* à longue échéance, expansion spatiale
* à moyenne échéance, contrôle de la natalité, par consensus autour du niveau de vie accepté (vote démocratique)
* à courte échance, malheureusement le nucléaire est probablement la meilleure (10-20 ans) car il est trop tard pour en arriver à la troisième solution avant la crise du pétrole
[...] encore un induit capistaliste...
Entièrement d’accord avec vous, et c’est ce que j’affirme quand je parle de prendre le problème sous un angle plus systémique. le pétrole, ou le nucléaire, est rendu nécessaire par nos systèmes économiques très énergivores. Ce sont des outils et non des buts. Autrement dit, ce ne sont que des conséquences. Changeons nos sociétés, nous changeront nos sources d’énergie !
Ou est l’humanisme ? Ou est la politique centrée sur l’humain ?
Bonne question ! A nous de travailler en ce sens pour permettre à chaque homme d’avoir les outils et la liberté de se forger son propre destin !
Cordialement.
Eh bien, de même !
Jérôme