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Commentaire de Christophe

sur AZF, un 11-Septembre français ?


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Christophe Christophe 23 septembre 2008 20:54

@L’auteur,

Ce produit a une odeur âcre de poisson pourri (d’ammoniac) qui aurait été détectée par de plusieurs témoins. Or, le vent soufflant entre 20 et 30 km/h de la SNPE vers AZF, un mélange air chaud et hydrazine aurait pu se mettre en contact avec le nitrate d’ammonium, provoquant un éclair au moment de s’enflammer.

Le vent ne soufflait pas dans ce sens ; un nuage d’ammoniac partant d’AZF après l’explosion ayant survolé des écoles dont l’une de mes amis était directrice. Le vent poussait ce nuage en direction du centre de Toulouse, ce qui les a poussé à évacuer avec tous les enfants en direction du premier poste de pompier pouvant les recevoir. Les directives, après l’explosion, de la municipalité était de confiner les élèves dans les salles de classe en posant du ruban adhésif prévu à cet effet pour jointer les interstices des fenêtres et portes. Mais quand les fenêtres ne sont plus vitrées, difficile de confiner.

Sauf si, bien entendu, le vent a tourné à 90° juste après l’explosion, puisque la SNPE n’est pas du tout dans cet angle de vent, cette thèse ne me semble pas tenir. Même si un nuage d’amoniac a bien été constaté, il ne le fût qu’après l’explosion.

Concernant la SNPE, heureusement que cette entreprise d’Etat avait prévu une structure anti-sismique pour ses stock de carburant et comburant spatiaux, sinon, Toulouse eût sans doute été rayé de la carte.

Ce n’est d’ailleurs pas nouveau, le vent, à Toulouse, souffle fréquemment selon cet angle. Les enfants des écoles suscitées avaient droit à un suivi médical par des pneumologues de Purpan à cause des rejets d’AZF. Ils avaient majoritairement des problèmes des voies respiratoires ; c’est un professeur en pneumologie de Purpan qui me l’a appris et ce bien avant l’explosion.


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