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Commentaire de Gnole

sur Les professeurs de langues vivantes refusent qu'on leur fasse confiance !


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Gnole 24 septembre 2008 11:44

"On peut s’étonner que, par la voix de leur président, l’association des professeurs de langue vivante refuse l’idée même d’une évaluation du niveau en langue faite par eux-mêmes, alors qu’ils évaluent et notent les élèves tout au long de l’année ! Et qu’ils sont les plus à même de connaître leur niveau réel."

Il me semble que vous analysez diablement mal la situation, sans doute par un manque de connaissances.

Je doute que les profs refusent d’évaluer leurs élèves et je vous laisse votre analyze concernant le fait de "quitter le monde des rêves et des mythes pour celui du pragmatisme", chacun à droit à ses aveuglements... :)

Pour comprendre, il faut savoir que TOUT est orchestré au lycée par les rectorats et donc le ministère, depuis le nombre d’élève par classe aux taux de redoublement (et oui, les lycées sont tenus de se conformer aux quotas imposés par le ministère sinon c’est le savon) en passant pas le taux de réussite au bac (dont on sait tous que il y a obligation de le donner à tant de % des élèves sans regard sur leur niveau réel).

Ce que redoutent ces profs est simple... qu’on leur impose de certifier x% d’élèves et donc de ne pas évaluer les niveaux réels des élèves et donc de ne donner aucune réalité à cette certification. Ils le craignent d’autant que c’est ce qui se passe à tous les niveaux de l’enseignement en France (la fac y échappe encore, mais pas pour longtemps... voir le plan Licence de la débile Pécresse).

Ah info, ceux qui ne suivent pas les lignes du ministère ont droit à des avertissements et des retard dans leur avancement, ceux qui notent "mal" au bac (en dehors des limites strictes déterminés par le ministère (moyenne et écart type précis)) se voient tout simplement virés de la liste des correcteurs du bac...

Ce système est malade de son administration depuis le ministère jusqu’au secrétariats des collèges en passant par les rectorats... et curieusement c’est toujours sur les profs (qui finalement ont peu de pouvoir décisionels) qu’on tappe !


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