Contrairement à ce qui se racongte ici, la loi Maroni-Carfagna n’interdit pas la prostitution, mais uniquement la prostitution de rue et dans les lieux publics.
Dans certaines villes d’Italie, elle avait transformée des artères citadines, en bordels à ciel ouvert, où des putes fournissaient leurs prestations sous les yeux des riverains, sans préjudice des trafics connexes au commerce du sexe.
En vertu de la loi Maroni-Carfagna, les putes ramassées dans la rue – il y en a de moins en moins ! - sont donc amendées, et les clients aussi, jusqu’à 500 euros. Ils sont obligés de payer, s’ils préfèrent éviter qu’un rappel postal ne soit envoyé à leur domicile...
Rappelons encore que c’est grâce à des mesures que celle-là que le gouvernement Berlusconi recueille env. 65 % d’avis favorables dans les sondages d’opinion !
Alors l’avis, complètement tordu sur la base d’informations fausses et d’affirmations qui le sont tout autant, des Allain Jules, des Konstantin, des ZEN, des goc et autres gugusses, ça fait gentiment rigoler. Et c’est parce que je me poile que je ne signale pas le cas aux tauliers.
Personnellement, ça ne me dérange pas qu’AgoraVox se discrédite complètement à mettant de la surface rédactionnelle à la disposition de types comme Jules Allain, qui soit ne savent pas de quoi ils parlent, soit mentent comme des arracheurs de dents en toute connaissance de cause.
Les abrutis sont ceux qui les croient et ce que croient les abrutis ne m’a jamais empêché de dormir ni coupé l’appétît.