Voici un paragraphe relevé au hasard dans l’article de notre "journaliste citoyen" :
Du fait de leur sophistication intrinsèque, les systèmes d’analyse-gestion des risques financiers déclenchent perpétuellement des alarmes a fortiori lorsqu’ils concernent des volumes stratosphériques d’emprunts sécurisés et de produits dérivés infiniment complexes. Afin de minimiser les alertes (justifiées ou non) à répétition, les sociétés financières préfèrent très souvent paramétrer leurs systèmes en « mode simplifié » ou « optimistic mode » dans le jargon financier anglo-saxon. En plus clair, emprunts sécurisés et produits dérivés sont régulièrement inputés/outputés après lissage ou élimination d’une pléthore d’incidences peu probables. En phase terminale, leur inhérente analyse-gestion des risques sera à peine plus poussée que celle d’un bon à taux et à durées fixes.
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Bravo si vous êtes parvenu à lire ce charabia du premier coup, sans sauter un mot ou une ligne. Que signifie tout cette loghorrée prétentieuse ?
Et bien la réponse est très simple : Très peu de chose. Pratiquement rien.
Tout au plus peut-on estimer vaguement que l’auteur s’en prend aux outils d’analyse que les traders utilisent pour les aider à prendre leurs décisions lorsqu’ils sont en salle des marchés.
Bien.
A présent lisons le CV de notre auteur, tel qu’il l’a rédigé lui-même :
Concepteur-Designer multimedia, consultant TI et analyste en technostratégie
Auteur du blog technologique et cyberculturel Electrosphère.
Passionné de Géocéonomie, de marketing, de prospective, de musiques électroniques, de pop rock indé, de soul 70’s et de jeux vidéo.
Parfait.
Que pouvez-vous déduire de la nature des activités de notre ami en lisant sa propre description ?
Et bien la réponse est toujours aussi simple : Pratiquement rien.
Il nous fait penser à un balayeur qui répondrait : "technicien de surface" lorsqu’on lui demanderait quelle est sa profession. Nous avons seulement la confirmation qu’il aime mélanger des mots pseudo-savants à des phrases totalement dénuées de sens pour avoir l’air très intelligent.
Et maintenant pourrait-on expliquer aux lecteurs que nous sommes, quelles sont les compétences de Charles Bwele qui lui permettrait d’énoncer une critique autorisée et argumentée des systèmes d’analyse mathématique des évolutions des cours de Bourse, qui sont conçus par des mathématiciens de premier ordre, sortis des meilleures Universités du monde ou des meilleures Instituts de mathématiques du Monde ?
Ces systèmes sont effet des modèles mathématiques complexes, qui font appel aux recherches les plus avancées dans des domaines des mathématiques extrèmement ardus.
Je serais curieux de le savoir.
Le comité de Rédaction a-t-il conscience qu’il se ridiculise, et qu’il ridiculise Agoravox, lorsqu’il laisse publier de telles niaiseries ?