En version française, le début de l’article peut se lire ainsi :
« Frontalière de trois pays de l’Union européenne (Italie, Allemagne et Espagne), la France (République Démocratique Française depuis 1981) a voté ce 17 juin 2007. Ces élections législatives sont un nouveau camouflet pour la démocratie et pour la diplomatie européenne.
Un signe qui ne trompe pas : aucun candidat de l’opposition nationale n’a obtenu ne serait-ce qu’un seul des 577 sièges qui étaient en jeu. »
Sur le site de notre gouvernement démocratique on peut lire au sujet de Loukatchenko :
http://www.diplomatie.gouv.fr/fr/pays-zones-geo_833/bielorussie_458/europe-bielorussie_4004/reactions-aux-elections-presidentielles-bielorussie-19-mars-2006_20720.html
"S’agissant des élections en Biélorussie, le scrutin présidentiel s’est terminé avec un score de 82% pour M. Loukachenko tandis que M. Milinkevitch, que j’avais reçu au Quai d’Orsay, n’aurait que 6%. Ces résultats sont inquiétants, ils confirment la tonalité de la campagne marquée par une montée de violence de la part des autorités, par la multiplication des arrestations d’opposants, par les menaces répétées de peine de mort contre les partisans de l’opposition, la mainmise du pouvoir sur les moyens d’information et de propagande... une situation d’un autre âge qui appelle de notre part une réaction d’une extrême fermeté."
Je vous invite à reprendre ce texte, version réalité française.
« S’agissant des élections en France, le scrutin présidentiel s’est terminé avec un score de 82,21% pour M. Chirac tandis que M. Le Pen, que j’avais refusé de recevoir, n’aurait que 17,79%. Ces résultats sont inquiétants, ils confirment la tonalité de la campagne marquée par une montée de violence de la part des autorités, par la multiplication des arrestations d’opposants, par les menaces répétées de peine de mort contre les partisans de l’opposition, la mainmise du pouvoir sur les moyens d’information et de propagande... une situation d’un autre âge qui appelle de notre part une réaction d’une extrême fermeté. »
A cette époque, Chirac avait refusé le débat avec l’opposition et monté des manifestations monstres pour la discréditer.
Moralité : Regarde la poutre dans ton oeil au lieu de la paille dans celle du voisin.
En voulant passer son temps à donner des leçons de démocratie aux autres et à montrer du doigt le vilain comportement de nos voisins, on oublie la dérive totalitaire de notre pays et de l’UE. Quand un vote ne convient pas, ce n’est pas grave, on en refait un autre. Même aux USA, maintenant que le Congrès à mal voté on pense à le faire revoter. Au moins, Staline ne s’embarassait pas de ces hypocrisies.