" Il suffit d’ailleurs d’étudier les bilans annuels (Résultats techniques du secteur électrique en France) publiés par le Réseau de transport de l’électricité (RTE-EDF). 8,7 TWh en 2004, puis 9,7 TWh en 2005, puis 5,6 TWh en 2006, et 8,2 TWh en 2007 : c’est plus de la production annuelle d’un réacteur nucléaire que la France importe annuellement depuis l’Allemagne. " dit Stéphane Lhomme.
Certes, les chiffres d’imports sont vrais. Il ne manque plus que les chiffres de l’export. N’est ce pas ?
Par ailleurs, ces chiffres correspondent à ceux des échanges contractuels (c’est à dire prévus par contrat à l’avance) et non pas aux échanges physiques.qui sont ceux qui nous intéressent et particulèrement le solde
Sur le document :Facture énergétique 2007 :
http://www.industrie.gouv.fr/energie/statisti/pdf/facture-2007.pdf
Page 7 :
"En 2007, c’est toujours avec l’Allemagne que le solde exportateur le plus important est enregistré, avec 15,7 TWh, soit 0,3 TWh de plus que l’année d’avant.
Le solde avec l’Italie progresse également légèrement, à 14,0 TWh ; il s’agit du deuxième solde le plus important.
Le troisième solde des échanges physiques est celui relatif à la Suisse, avec 8,2 TWh, en baisse de 1,2 TWh par rapport à 2006.
Vient ensuite le solde relatif aux échanges avec le Royaume-Uni :6,9 TWh, après 10,9 TWh en 2006.
Le solde avec la Belgique s’établit quant à lui 6,2 TWh, et celui avec l’Espagne à 5,5 Twh."
Plus note de renvoi du document :
"Dans le bilan de l’Observatoire de l’énergie, les flux utilisés pour déterminer les importations et les exportations d’électricité concernent les flux physiques et non les flux contractuels. Cet agrégat est la somme des flux transitant sur les lignes RTE (lignes d’interconnexion -référencées par l’UCTE- et autres lignes transfrontalières - non référencées par l’UCTE), des flux transitant sur les autres réseaux et des compensations au titre des droits d’eau."
Corrigez vos infos, Monsieur Lhomme !!!