@ Christophe
Je considère même qu’il y a un troisième responsable. Ce sont les économistes / financiers ?
Ce n’est pas pareil.
La macro-économie est, je sais que ça va choquer ici, quelque chose de désespérément simple : il y a de grands équilibres à préserver, et tout le reste est pipeau. A partir de là, les idéologues qui pensent par exemple que l’état peut tout ou rien sont comme des conducteurs de voiture qui ne veulent tourner que d’un côté. La seule partie de la macro qui se rapproche d’une science est la partie historique, mais c’est une science humaine, pas des maths. Personnellement, je trouve ces sujets macro un peu désolants scientifiquement. J’ai plus fun en vraies maths. Tout ça, c’est cosmétique.
Les "financiers", c’est un terme assez générique. Il y avait toute une piétaille de MBA tout fiers de leurs règles de trois dont la profession consistait à faire tourner la machine à cash avec une liturgie risible.
Did we tell you the name of the game ?
We call it "riding the gravy train".
Quelqu’un a pété pendant la messe ? Schadenfreude.
Et puis il y a les vrais pouvoirs et enjeux de pouvoirs. Avec le recul, on avait quoi ? Des tas de grandes entreprises sur toute la planète qui appartenaient toutes aux mêmes établissements financiers des Bermudes, qui se trouvaient être aussi leurs créanciers. Comme marché concurrentiel, ça se posait là ! Et ces établissements étaient tous inextricablement liés entre eux par dettes et dérivés. Et la seule source de leur richesse était la création monétaire excessive autorisée surtout par les US, qui ruisselait sur la planète en achetant tout, comme "la mauvaise monnaie chasse la bonne". J’ai du mal à ne pas voir là-dedans un schéma de pouvoir et une oligarchie qui prospérait.
Pour revenir sur Godwin, Henry Ford, qui a tant subventionné Hitler, n’a pas souffert de la crise ni de la guerre, au contraire, pas plus que Krupp, IG Farben, etc ...
Je m’attends à entendre bientôt hurler : "ou bien sûr il y avait un gang qui complotait, des franc-maçons, des juifs, des arabes, des chinois, ...". Ca arrangerait plein de gens, comme la dernière fois. C’est je crois plus simple. On va dire qu’il y avait 5% de riches patriciens qui pompaient le système, 10% de valets aisés, 10% qui couraient pour essayer de rattraper. Le reste tombait progressivement à travers les fissures du système. A l’époque de la république romaine, les terres conquises cultivées par des esclaves suffisaient à la production. Les agriculteurs italiens se sont trouvés tous au chomdu. Je ne crois absolument pas que les patriciens romains, américains, français, avaient la moindre mauvaise intention envers la plèbe. Ils ne complotaient pas pour l’appauvrir. Ils préservaient juste leur propre niveau de vie. A la limite, c’est pire. C’était l’indifférence, qui est peut-être un plus grand péché que la méchanceté. Ils s’en foutaient totalement.
On peut discuter de systèmes politiques, mais pas sans valeurs. La liberté, c’est bien, mais la liberté de faire quoi ? Nous avions un slogan équilibré "liberté, égalité, fraternité". Un monde d’indifférence, dans lequel le voisin peut crever, est exposé à ce genre de crises engendrées par l’avidité.
22/12 17:08 - Padupe
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06/10 21:43 - franc
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06/10 20:17 - alcodu
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06/10 18:48 - franc
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