@ l’Auteur :
Je ne comprends pas le message que vous cherchez à faire passer, ni les rapports qu’il pourrait y avoir entre l’espérance de vie et l’origine de la langue maternelle ? Je ne vois pas non plus en quoi le fait de parler le français devrait être un handicap dans la vie professionnelle ? Je n’ai jamais rien constaté de tel dans mon pays, la Suisse, pays multilingue dans lequel je vis.
Lorsque vous écrivez :
« … Mais à ce premier décalage s’en ajoute un deuxième, au niveau de la limite entre la Suisse romande et la Suisse alémanique. »
Je ne comprends pas du tout de quoi vous voulez parler, ni surtout de quelle « limite » il s’agit …
Les causes d’échecs scolaires, suivis d’absences de réussites professionnelles, sont avant tout imputables au milieu social et à la qualité de l’enseignement, plutôt qu’à l’origine de la langue maternelle me semble-t-il.
S’agissant de la qualité de l’enseignement dans les différents pays, celle-ci est reflétée par le rapport PISA de l’OCDE (Programme international pour le suivi des acquis des élèves). Il devrait donc être aisé de réfuter vos arguments à l’analyse de ce rapport, ce que je n’ai pas fait, j’en conviens.
Dernière précision : En Suisse, l’instruction publique relève de la compétence des cantons et non pas de la Confédération - de l’Etat fédéral si vous préférez – , or on n’y constate pas de différences notoires entre les niveaux de connaissances des élèves en fonction des régions linguistiques (français, allemand, italien et rétho-romanche) que je sache. Et si de telles différences devaient être constatées, ce serait plutôt entre les différents cantons.
Cordialement !