@ Hieronymus
Je crois que vous confondez tout, une langue vivante a pour fonction première d’être parlée, or je ne vois pas en quoi le Français oral est alambiqué ou compliqué plus qu’une autre langue, gageons que la population francophone sait adapter son langage aux évolutions qui font que leur langue soit vivante.
Certaines formes anciennes disparaîssent quand de nouvelles tournures prennent formes, rien est immuable.
Maintenant si certaines règles sont complexes elles sont pour la plupart justifiées pour une meilleure compréhension écrite mais ne sont pas non plus figées.
De là à dire que notre langue est élitiste reviendrait à dire que certaines parts de la population ne la comprendraient pas, Hormis les terminologies techniques ou spécifiques, tout un chacun se comprend sans effort dans le langage courant.
Voir du vice dans l’orthographe nie la simplicité qui interdit la confusion terminologique, en effet il y a très peu d’homonymes parfait en Français grâce à l’accentuation. Quant à sa souplesse, vous allez vite en besogne, elle est entièrement liée à l’imaginaire populaire qui sait créer les mots qui manqueraient aussi bien en les piochant à l’extérieur qu’en jouant le néologisme, le Français d’aujourd’hui est aussi éloigné de celui du XIX ème que l’Américain est proche de l’Anglais.
De même vous reprochez au Français la déculturation et la disparition des parlers régionaux, alors que seules les politiques séculaires en sont responsables, il est même fort probable que le Français par sa structure complexe a permis la conservation des langues régionales à la différence de l’Anglais qui a nécrosé et tué la plupart des dialectes Britanniques comme le cornique quasi disparu.
Vous semblez contester la fierté des populations dans leurs idiomes régionaux, il en est tout le contraire et la résurgence de ceux ci montre la vivacité culturelle régionale et nationale. Maintenant il est possible que vous habitiez Paris où boboïsation et snobisme ont occulté les racines terriennes originelles.
Désolé pour vous...