@ Red
merci de m’avoir lu et commente si longuement
je trouve que vous n’y allez pas de main morte ds
vos formules de commentaire mais je ne vais pas tout
reprendre en detail pour ne pas lasser les autres lecteurs
je vous donne raison qd vous exprimez qu’une forte differenciation
(mettons du francais au breton ou a l’alsacien) permet justement
a ces langues regionales "extremes" de subsister a la difference
des parlers normand, picard ou champenois qui se sont abatardis
car ne pouvant soutenir la concurrence culturelle face au Francais
cependant je maintiens que le francais est une langue elitiste
qu’elle etait a l’origine pratiquee par une infime minorite d’habitants
du territoire, une elite donc, et que celle-ci n’a eu de cesse de s’en
reserver l’exclusivite (du beau parler) en en compliquant a souhait
l’usage, c’est tres net au niveau de la grammaire et des tournures,
encore plus net sur le plan de l’orthographe
aussi concernant l’acculturation de nos regions, je me souviens d’une
emission qui expliquait qu’au debut du XIX siecle (avant Jules Ferry)
la plupart des habitants des Hautes Alpes (Briancon) etaient capables
de signer leur nom ds leur langue (une variante d’occitan) sur les registres
paroissaux et qu’a la fin du meme siecle (apres Jules Ferry) cette proportion s’etait
inversee et que les habitants ne maitrisaient plus du tout leur occitan sans pour autant
etre capables d’ecrire en francais, et ils ne signaient plus les registres que par une croix !