L’ONU a reconnu 856 000 réfugiés juifs chassés des pays arabes où ils vivaient depuis un millénaire dès l’origine du conflit qui a immédiatement suivi la création de l’Etat d’Israël, sans jamais formuler une quelconque résolution les concernant.
Autrement nommée nakba, cette catastrophe a vidé Bagdad qui était juive pour un tiers de ses juifs. Ils y ont perdu leurs biens et leurs terres (estimées à cinq fois la surface d’Israël), quand ce n’était pas leur vie ou celle de leurs proches.
Les pays arabes ont été vidés de leurs juifs, en soixante ans. Ceci n’a jamais été un enjeu dans les négociations pour la paix. Relisez les Accords de Genève.
Et si vous souhaitez être justes, soyez-le vraiment.
"Un énorme obstacle à la paix pourrait être supprimé si le "droit au retour" des Palestiniens était contre balancé par le droit des Juifs à ne pas retourner dans les "tyrannies" arabes, reconnaissant de ce simple fait un échange de populations d’un nombre quasi-équivalent. Le sort des réfugiés Juifs recueillis pendant 12 ans en Israël dans des tentes (camps de transit ou maa’barot) peut servir de modèle pour la réinstallation dans les pays arabes ou dans le futur état palestinien des réfugiés arabes qui languissent encore dans des camps."