Au cas où personne n’aurait encore bien compris ce que répète notre pompier de service, alors je le répète :
J’ai des pastilles d’iodure de potassium qui m’ont été envoyées par la pharmacie centrale de armées du fait que j’habite, pur hasard, à moins de 5km d’une centrale.
Mais comme j’ai dépassé l’adolescence depuis bien longtemps, comme j’utilise du sel iodé je n’en vois franchement pas l’utilité.
Uns scintigraphie à l’iode 131 c’est tout de même 750 000 becquerels. Ces scintigraphies il doit s’en faire des milliers par jour en France et l’on n’a jamais observé de développements de cancers de la thyroïde suite à ces investigations. D’ailleurs les rejets hospitaliers française c’est un "nuage de Tchernobyl " chaque 36 heures.
Mais on ne fait pas ces scintigraphies sur des enfants ou adolescents.
En Europe de l’Est et spécialement en URSS, ils avaient cessé de mettre de l’iode dans le sel de cuisine à partir de 1970, c’était trop cher. Et de fait une large proportion de la population souffrait du manque d’iode.
Donc l’iode de Tchernobyl, et pas seulement l’isotope 131, est arrivé sur un terrain très favorable pour un max de dégâts. Mais finalement ce ne sont que les enfants de moins de 15 ans qui ont été concernés.
Il y a eu des programmes européens qui ont été développés pour remettre de l’iode dans le sel de cuisine.
Les Kiwanis (voir leur site) ont fait de gros efforts dans ce programme, avec beaucoup de succès. D’une façon générale les carences en iode dans le monde sont un véritable fléau.
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