Je paintiens que la ’titrisation’ est, sinon un non-sens, un danger.Puisque comme vous le faites remarquer cela dépend de la confiance et des notations, elles-mêmes sujettes à tous les tripatouillages.
Dans tous les cas en économie, on a "asymétrie de l’information". Que ce soit quand on achéte une entreprise, vend une maison ou autre. Il y a une des parties qui est mieux informé que l’autre. Et pas toujours celle qu’on croit.
Exemple : Vous croyez faire une bonne affaire en vendant une maison 200 000 € ce qui est effectivement une bonne affaire d’autant que vous avez caché certains petits défauts que l’acheteur découvrira plus tard. (Par exemple le fait que la quartier est mal fréquenté après la tombée de la nuit). Mais l’acheteur sait que le plan d’occupation des sols va changer dans le quartier et que le terrain nu va s’apprécier grandement. Et au final c’est donc le vendeur qui a fait une mauvaise affaire. Parfois d’ailleurs l’acheteur ne sait pas que le POS va changer et il fait involontairement une bonne affaire.
Bref quoi qu’on fasse cette asymétrie d’info existe et il faut la dompter.
A quoi ça rime de ’vendre’ un risque ? Puis de le revendre... Celui qui prend le risque il assume, tout comme l’emprunteur lambda.
Dans l’économie ceux qui ont les idées et le besoin ne sont pas forcément ceux qui peuvent l’assumer. Par exemple : Je sais écrire des logiciels mais je ne suis pas Rothshild. Mais si quelqu’un basé sur mon idée veut investir
La c’est pareil. Je suis une banque et donc j’ai des ratios de risques à ne pas dépasser. Si je les atteint, je dois cesser de vendre un produit financier poutant demandé. Mais il existe des gens fortunés ou d’autres banques qui veulent racheter mon risque antérieur en échange des bénéfices de ce risques. Et donc on leur transfére ce risque. Cela aide à une bonne allocation des ressources si l’information est exacte.
Mais en soit ce n’est guére différent d’une action dans une entreprise ou d’une obligation. L’acheteur prend un risque. Le problème c’est quand l’acheteur est suffisamment con pour croire que son risque est nul.
L’économie gagnerait beaucoup en se recentrant sur les fondamentaux, à commencer par ce message de bon sens qui veut qu’on ne vive pas au-dessus de ses moyens.
Oui c’est un message de bon sens. Et surtout que lorsque l’on emprunte c’est un investissement sur le futur, ce n’est pas pour financer la consommation courante. Mais comment voulez vous que les citoyens adoptent ce style de vie alors que les gouvernements eux-mêmes donnent l’exemple contraire ? ? ?
Mais il n’empéche, plein de produits financiers sont indispensables à l’économie réelle. Je peux vous assurer pour ne parler que de mon secteur (la technologie) que sans un accès massif aux marchés financiers, vous ne jouiriez pas aujourd’hui de tous les gadgets techno dont vous jouissez et que des millions d’emplois de par le monde n’auraient pas été crées.
Depuis 2000 le secteur tech a fortement diminué sa dépendence des marchés financiers. (De façon un peu forcée au début). Mais il n’empéche qu’a un moment il y en a eu grand besoin et que pour beaucoup d’entrepreneurs techno, le financier est un partenaire certe envahissant mais dont on ne peut pas se passer.
La dématérilisation de l’économie ne profite absolument pas au simple citoyen - au contraire, elle peut l’entraîner dans une spirale de dette. C’est simplement un outil qu’ont inventé une caste de financiers, profitant de la technologie qui permet d’acheter et de vendre partout dans le monde à l’aide de quelques clics, pour s’enrichir en conséquence (alors que le quidam qui veut encaisser un chèque bancaire ecalifornien sur son compte en Caroline du Nord doit attendre deux semaines....) 							
							Je vous rejoins sur le délai des opérations courantes comme les virements ou les chéques beaucoup trop long à mes yeux alors que la technologie devrait permettre un virement de compte à compte INSTANTANE. (Comme sur Paypal).
Maintenant si la dématérialisation vous profite dans le sens ou vous n’écririrez même pas sur ce site web si elle n’avait pas existé. Le financement des opérateurs télécoms avant 2000 ca a été de gigantesques montages financiers.
Le truc ici c’est qu’il y avait un machin : "les autoroutes de l’information" que tous les politiques voulaient financer sans savoir comment faire vu le cout. Et sans les marchés financiers on aurait attendu cinquante ans avant que quelqu’un bouge son petit cul et finance un truc foireux et controlé par l’état. Le marché a permis à ce systéme de voir le jour rapidement alors qu’aucun politique ne voyait un tel réseau en existence avant 2010. Et donc même si cette dette a été partiellement socialisée (dans le sens ou la plupart des telcos ont finis en chapter 11) on a eu l’avantage de la vitesse d’un coté (ne pas attendre que des grabataires prennnent la décision) et l’avantage que même dans ce pire cas la socialisation n’a été que partielle.