"C’est vrai que, si au lieu de forcer les banques à préter aux pauvres pour qu’ils puissent se loger, on les avait laissé sans logement, on aurait pas eu tous ces problèmes. Parfait exemple de l’humanisme à la sauce libérale."
Les libéraux ne sont pas pour les aides hypocrites des étatistes puisqu’elles sont, par nature, toujours accompagnées de clientélisme et de corporatisme.
Si au lieu d’inciter les pauvres (c’est à dire les minorités Ethniques et les immigrants) à s’endetter de façon déraisonnable tout en favorisant la formation de bulles immobilières par une politique de droit des sols hyper restrictive (qui ne profite qu’aux riches), l’Etat les avait laissé louer ou acheter des logements correspondant à leurs ressources, ils ne se retrouveraient pas à la rue aujourd’hui.
L’interventionnisme a donc causé une catastrophe sociale. C’est le cas dans de multiples autres domaines, politique agricole, protectionnisme industriel, accès réservé à certaines professions, etc.
L’idéal social du libéralisme ce n’est pas la justice sociale obtenue par le dirigisme et la coercition. L’idéal social du libéralisme c’est la lutte contre la pauvreté par l’abolition des privilèges. Car la pauvreté dans le monde contemporain résulte massivement de l’exclusion (et pas le contraire). Les réglementations, les subventions, les zones de non droit, les privilèges et les monopoles sont autant de causes d’exclusion pour des millions d’habitants de cette planète dominée par les Etats Nations.
Les "aides" ne sont là que pour maintenir les privilèges, pour tromper les plus faibles et pour asseoir le pouvoir de l’Etat-providence et de ses serviteurs-adorateurs.