Article tres interessant,
une seule chose me chiffonne, l auteur admet les risques de proliferation des genes resistants aux herbicides a des "mauvaises herbes" mais "minimise" (ou banalise) ce risque en expliquant que cela existe deja avec les desherbants existants.
JUSTEMENT ! On sait a quel point ces desherbants sont nocifs et desastreux sur le long terme a cause de ce phenomene de resistance, alors l amplifier avec ces produits MONSANTO et autres est un danger qui va a l encontre de ce que les PGM potentiellement peuvent apporter...
donc la phrase "Le cas des PGM résistantes aux herbicides est plus délicat." est pour moi irresponsable, le cas n est pas delicat, mais alarmant !
Il va a l encontre de ce que tout scientifique responsable recherche.
Autre chose, vous ecrivez :
"Les travaux de recherche sur les impacts économiques et écologiques de ces PGM résistants aux pesticides sont nombreux (près de 700 publications depuis 2000) et se poursuivent activement dans tous les pays où ils sont cultivés. Les résultats varient selon la plante et le pays concernés. Dans les grandes lignes, il en ressort qu’ils facilitent les conditions de culture et que les quantités de pesticides chimiques répandues en sont diminuées. Pour le coton Bt, aux États-Unis et en Chine, on utilise 3 à 5 fois moins d’insecticides chimiques que pour le coton conventionnel."
J ai peut etre mal lu mais je vois une confusion, le mais Bt est modifie de facon a produire lui meme l insecticide non ? il ne fait donc pas partie des PGM resistants aux insecticides qui sont une autre variante de PGM c est bien ca ?
Dans ce cas, utiliser l exemple du mais Bt pour dire que les PGM resistants aux pesticides permettent une diminution des herbicides est selon moi soit une erreur de votre part soit un mensonge,
L un, le PGM produisant son propre gene pesticide ou insecticide permet une diminution de ces traitements chimiques, l autre, le PGM resistant aux herbicides ne permet rien du tout sauf permettre au vendeur de produit chimique de s en mettre un peu + dans la poche.
Zorroooooooooooooooo