On voit celui qui, ayant décidé que ’Dieu est mort’, se déclare ’Dieu’ lui-même et se considère l’unique artisan de son propre destin, le propriétaire absolu du monde". "Quand les hommes se proclament propriétaires absolus d’eux-mêmes et uniques maîtres de la création, (...) s’étendent l’arbitraire du pouvoir, les intérêts égoïstes, l’injustice et l’exploitation, la violence dans toutes ses expressions." Comment fonder alors "une société où règnent la liberté, la justice et la paix ?" .....je ne crois pas en dieu, en tout cas pas plus que ça et je ne m’en vante pas.... l’auteur n’a pas saisi le sens trop simple de ces paroles....pourquoi un athé serait’il plus libre qu’un croyant....ou moins ? Etre libre ce n’est pas forcément se libérer en brisant ses chaines..pour s’enchainer ailleurs et éprouver la solidité de ce qui nous enchaine ? Votre liberté ressemble à une injonction, votre raison à un arraisonnement ....Nous n’avons pas à nous libérer nous sommes libre. Si l’auteur croit a la raison est ’il sur que cette raison soit la sienne propre et pas celle d’un pantin ou celle convenu de "l’athé qui se libérerait d’un joug" qui ne l’opresse au fond pas tant que ça, quen pense t’il ? . Athé et croyant sont ici les deux personnages conventionelles d’un théatre d’ombre sans profondeur