En fait les contribuables n’ont pas racheté "des boîtes", mais des créances douteuses gagées sur des biens immobiliers, et ces biens reprendront leur valeur dès que la crise de l’immobilier sera terminée.
Ce qui fait que le contribuable américain, par le biais de la structure de défaisance qui va regrouper tous ces actifs, va faire une énorme plus-values immobilière, dans un an ou deux.
N’importe quoi ! Dans certains endroits des USA, la valorisation des maisons atteignait les 30 années de LOYER. Ce qui fait que si vous rajoutez les intérêts du prêt votre retour sur investissement dépassait parfois les 40 ans ! Une crétinerie sans nom ! En France, on n’est plus prêt de 20 ans de Loyer en haut de bulle ce qui est déja élevé à moins que vous investissiez dans un endroit qui a du potentiel d’amélioration. (Travaux prévus, secteur en cours de gentrification). Par ailleurs, les américains ne manquent pas de place par habitants. Un pauvre américain a souvent plus de place dans son logement (ce qui n’enléve rien par ailleurs à sa pauvreté) qu’un membre de la classe moyenne européenne. Ce qui fait que la situation dans une ville comme Los Angeles n’a rien à voir mais alors rien à voir a celui d’une ville comme Paris ou la densité est très importante et ou on manque de place. (Dites a un Américain que vous vivez dans 30 ou 40 m2 pour voir. Ca ne choquera pas un parisien habitué a ces petites surfaces. Mais aux USA, à part à New York c’est très peu courant).
A moins qu’il y ait une inflation délirante type années 70, les maisons ne retrouveront pas leur prix avant 20 ans.
Sans compter toutes les constructions qui ont été faites en dépit du bon sens ou à des endroits ou le besoin n’existait pas. Ca on n’a un peu en France ou des couillons ont pris des de Robiens, n’ont pensé qu’a la défiscalisation et n’ont pas pensé que des fois c’était bien d’investir dans une ville ou il y a un marché locatif. (Pleins de De Robien construits dans des petites villes de province sont aujourd’hui inlouables).