"Vous ne parliez pas de "choix personnels" ; vous parliez des dogmes religieux "
On a le choix de se referrer ou non à des dogmes. Vous semblez penser qu’il n’y a que des dogmes religieux : "Une jeune fille qu’on empêche de prendre la pilule, et qu’on empêche d’avorter, ne fait pas un choix personnel : elle subit un dogme. ". Avez-vous déjà entendu des témoignages de filles ayant été obligées d’avorter à cause de la pression que leur avaient mis leurs proches ? Faites un tour là-dessus, vous allez peut être comprendre quelque chose :
http://forum.aufeminin.com/forum/matern8/__f2463_matern8-Avortement-force.html
Vous faites exprès de ne pas comprendre. Vous justifiez tout par l’émotionnel ("oh, le pauvre petit enfant qui va mourir parce qu’on ne lui fera pas de transfusion !") alors que c’est vous qui déviez de mon propos initial, qui est de respecter les gens qui ne veulent pas avoir recours à telle ou telle pratique, pour des raisons fussent-t-elles religieuses. Tant que le choix ne concerne que la personne en cause, je ne vois rien à redire. Refuser d’avorter car on considère que ce qu’on porte dans son ventre est vivant et que la vie est sacrée est une excellente raison, excusez moi. Alors que vous me sortez les cas où la personne concernée ne choisit pas, où c’est la méchante famille qui lui met la pression. Grâce à mon lien, j’espère que vous comprendrez que ce ne sont pas uniquement les dogmes religieux qui sont en cause dans ces cas là.
Donc comme nous sommes dans une société à peu près libre, où l’on n’est pas brûlé si l’on ne suit pas les conseils du Pape, et que chacun en théorie est libre de choisir sa religion, sa philosophie, sa manière de voir le monde, je ne vois aucun inconvénient à ce que l’Eglise n’autorise pas l’avortement. Le croyant met le sacré où il veut, il est hors de question que vous lui imposiez VOS dogmes (car c’est inconsciemment ce que vous voulez faire, puisque vous reprochez leur irresponsabilité aux croyants en vous sentant supérieur) qu’ils considèrera comme profanes.