Aucune illusion à avoir ; le système sera raccomodé, grâce à l’intervention des états, le sauvetage des banques et des organismes financiers par l’argent des contribuables, mais il n’y aura aucune remise en question fondamentale du système et de ses excès, et tout repartira comme avant... jusqu’à la prochaine crise.
En attendant, effectivement, le chomage va exploser, le travail sera de plus en plus difficile à trouver, de plus en plus dur à effectuer, de moins en moins payé ; les écarts entre les revenus du capital et celui du travail continueront à s’accroitre au bénéfice du capital, la part des richesses produites également.
Ceux qui tiennent le manche, et dont dépend l’économie réelle ne sont pas près de vouloir le lacher, et on peut être sûr que les politiques en place leur donneront le coup de main nécessaire.
Fillon a déjà déclaré, hier, que "le système libéral n’était pas en cause" dans la crise,
un rapport du Conseil Economique préconise de développer le crédit hypothécaire (celui à l’origine de la crise des subprimes) en France,
et Barroso, Trichet, Junker, le FMI et la Banque Mondiale vont apporter tout leur soutien au plan de sauvetage des banques et organismes financiers, pour que tout puisse reprendre comme avant, après quelques rustines.
Les contribuables auront payé les pots cassés, et le petit casino de la spéculation et des paradis fiscaux va pouvoir souffler et reprendre ses activités lucratives pour les requins de la finance.
La privatisation des bénéfices, et la socialisation des pertes ont encore de beaux jours devant elles...