• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Internaute

sur Crise financière : quel financement ?


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Internaute Internaute 10 octobre 2008 20:53

Fillon fait ce qu’il peut et les mesures qu’ils propose ne sont pas pires que d’autres. Elles ont au moins l’avantage de prendre une participation dans les banques, c’est à dire d’échanger l’argent du contribuable contre quelque-chose, ce que n’a même pas proposé le skinhead de Washington qui se contente de racheter aux banques des créances sans valeurs. Remarquons que jusqu’à preuve du contraire la banque française est plutôt moins exposée que l’américaine ou l’anglaise. Il n’y a pas de quoi s’affoler.

C’est quand-même plus grave de voir des politiciens comme Attali réclamer un pouvoir mondial. Il a le culot de nous dire qu’on a globalisé la finance sans globaliser le droit. Le "on", c’est qui à votre avis ? Si ces gens ont été incapables de globaliser correctement la finance, comment pourrait-on leur donner un pouvoir mondial ? C’est un risque énorme qu’on ne peut pas prendre. La seule chose qu’ils feront sont des bêtises mondiales.

On remarquera que les médias et un certain lobby, trés bien représenté par Attali, sont ceux qui utilisent les événements actuels pour justifier aux yeux du public la nécessité d’un pouvoir mondial, qu’ils espèrent contrôler à leur profit bien entendu. Le piège doit être évité à tout prix.

La crise financière en cache une autre, la crise économique. Celle-ci la précède et prend ses racines dans les lois votées par les députés. On vient de nous annoncer qu’en l’espace de quelques années la production automobile a baissé de 30% en France tandis que les ventes sont en légère hausse. Bien entendu on montre les entreprises du doigt en évitant soigneusement d’informer le public. Les députés ont voté les lois pour laisser rentrer sans impôts des véhicules fabriqués dans des pays à bas coûts. C’est quand-même rageant de voir les syndicalistes se perdre à ce point et manifester contre la direction de Renault. C’est vers l’Assemblée qu’ils devraient se retourner.

Contre la crise économique aucun politicien ne va reconnaître sa faute, qu’il soit de gauche ou de droite. Ils ne font rien et reportent la faute sur les autres. Aucun journaliste non plus n’aura le courage de leur poser les bonne questions en face. « Monsieur le ministre, pourquoi avez-vous favorisé les délocalisations en supprimant les taxes à l’importation ? » « Monsieur le député, quel le bilan économique de la globalisation que vous avez mise en place en votant les lois de l’OMC et de l’UE ? ».


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès