Les POUR vs Les CONTRE.
Est-ce encore la bonne façon de poser le problème ?
- Il y a belle lurette que le repos dominical n’a plus aucune connotation religieuse ( Journée consacrée à Dieu, dans notre république laïque ? )
- Il y a des français qui sont prêts à troquer un jour de semaine libre contre 1 dimanche travaillé et mieux payé. Célibataires, couples sans enfants, divorcés n’ayant leurs enfants qu’un week-end sur 2 ou 3 et préférant aménager des longs week-ends (Vendredi-Samedi-Dimanche) etc, les exemples sont nombreux de personnes pour lesquels l’avantage serait certain.
- Dans de nombreux métiers il n’y aurait aucun intérêt à envisager le travail le dimanche, la question ne se poserait même pas pour la majorité d’entre nous.
Franchement il n’y a pratiquement plus aucun problème pour trouver des gens qui acceptent librement de travailler le dimanche. Le blocage subsistant est donc avant tout une posture dogmatique de certains, le refus de lacher un "avantage acquis", un symbole qui vaut plus par cette force symbolique que par une réalité vécue.
Mais si cela se fait sur la base exclusive du volontariat associé à un avantage financier, il y a de fortes chances pour qu’il y ait beaucoup plus de volontaires que de possibilités réellement offertes.
Pour une "Marie" ou une "Catherine" citées dans l’article on trouvera autant de "Gertrude" ou de "Jean-Paul" qui auront un avis différent. Et pourquoi donc ceux-ci se soumettraient-ils ad vitan eternam à la volonté des Maries ou des Catherines.