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Commentaire de

sur Loi DADVSI : le vocabulaire utilisé comme source d'incompréhensions


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(---.---.162.15) 10 février 2006 15:08

Sans parler des professionnels, les citoyens utilisateurs d’informatique trouvent inadmissible que l’on veuille restreindre le droit à la copie privée. Tout ce que nous pouvons acheter doit pouvoir être copié et sans limitation sur tous les supports informatiques.

Si demain j’achète un CD de chanson, en magasin, ou via un site web, il faut que je puisse le mettre sur mon ordinateur sans restriction, parce que c’est là qu’est ma discothèque et/ou parce que c’est là que je veux l’écouter sans manipuler des galettes. Et je le veux aussi bien aujourd’hui que pour dans 20 ans. Entre temps, j’aurai changer combien de fois d’ordinateur et de disque dur ? 10 fois ? 15 fois ? Et dans 40 ans ? Sachant que chaque nuit je fais une copie sur un disque de sauvegarde...

Il est donc hors de question que j’achête un morceau de musique que je ne puisse pas copier à volonté. Et si on ne me propose que ça à l’achat, hé bien je me verrais contraint d’enfreindre la loi et d’utiliser diverses voies pour les transformer en fichiers librement copiables.

Surtout que j’ai au moins une méthode sous la main, c’est l’écoute sur chaine-hifi, dirigée vers un ordinateur avec traitement de découpe et transformation en fichiers. C’est un peu long, il y a un peu de pertes, presque pas, ça reste encore assez facile à faire.

Qui sont donc les pirates ? Ceux qui rackettent par leurs procédés liberticides pour en tirer un maximum de bénéfices ou ceux qui gèrent consciencieusement leurs acquis culturels de façon désintéressée ?

Le premier mot du vocabulaire DADVSI à modifier, c’est ce mot « pirate » qui a été introduit sciemment par les lobbies.

G


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