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Commentaire de Véronique Anger-de Friberg

sur L'Open space m'a tuer...


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Véronique Anger-de Friberg Véronique Anger-de Friberg 15 octobre 2008 23:10

Passionnant article.
Effrayant aussi.
J’ai connu très brièvement les openspace dans une boîte américaine en 91 (une caricature !) et je n’ai pas résisté plus de 2 mois avant de reprendre ma liberté de gérer et mon espace et mon boulot. Mais j’ai constaté que bcp se faisaient bien à cette surveillance mutuelle, à cette "saine émulation", à cette absence totale d’intimité, à cette pseudo connivence due au tutoiement de rigueur et aux barbecues obligatoires une fois par mois dans le jardin du boss (à l’américaine...). A l’époque nous n’étions "que" 15 dans le même bureau... et la cigarette n’était pas encore proscrite. Pour une non fumeuse, c’était une torture de plus... Non, ce n’était pas une salle de rédaction enfumée (là, je ça m’aurait plu) mais une salle de commerciaux déchaînés avec des dents rayant le plancher.
Ce que vous décrivez : "« Ouverture » et « virtualisation » de l’espace vont, en effet, de pair. Et c’est comprises ensemble qu’elles permettent de saisir la nouveauté de telles organisations du travail. De l’absence d’intimité des espaces partagés à l’envahissement de la vie privée par les BlackBerrys, les entreprises exigent désormais tacitement de leurs employés d’être transparents, c’est-à-dire, aussi, extérieurs à eux-mêmes." touche de plus en plus de cadres autour de moi et je me demande jusqu’à quand ils vont tenir sans se rebeller. Certains ne semblent pas se rendre compte qu’ils se font "bouffer". Peut-être parce que cet envahissement de leur vie privée comble un vide ou donne l’impression d’être "quelqu’un d’important" aux yeux des amis ou de la famille ? 


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