"De toute façon les entreprises dont nous parlons sont si grosses, que le fait qu’elles soient nationales ou non ne changera rien à leur fonctionnement"
Là sur ce point nous sommes parfaitement d’accord Eloi, c’est bien ce que je voulais dire sans l’écrire moi même. Sur quoi pourrions nous en effet nous appuyer pour dire qu’une entreprise nationalisée à une politique d’innovation plus efficace que si elle ne l’est pas ? N’oublions pas que quand une entreprise verse des dividendes à ses actionnaires c’est parce qu’elle dégage des bénéfices, pour ce elle a une obligation de perpétuelle innovation. Sauf quand il y a monopole bien sûr, monopoles qu’il faut combattre qu’ils soient privés ou étatiques.
Les projets que vous soumettez dans un commentaire plus haut sont intéressants, mais ne sont pas des nationalisations (vous n’avez pas dit le contraire, c’est juste une remarque), et c’est ainsi que devraient toujours être les interventions étatiques : commanditaire de projets et de missions, appels à prestation, éventuellement maitrise d’ouvrage sur des thèmes prioritaires, mais en aucun cas maitre d’oeuvre lui même. C’est la voie qu’a prise le Japon par exemple, en finançant des chantiers publics gigantesques avec l’endettement que l’on sait. Néanmoins il s’agit d’un endettement basé sur le travail et la création d’infrastructures, autrement plus sain, en tout cas à mes yeux, que le notre.
J’ai relu tous les commentaires je n’ai pas vu trace d’utilisation concrète d’une nationalisation à bon escient. Reprenez moi si j’ai mal lu.