Intéressant d’analyser l’évolution de notre langue laquelle, à mon avis, se dégrade à grande vitesse sous les coups répétés d’anglicismes de plus en plus envahissants, et celà grâce aux grands médias, aux publicitaires, aux nouvelles technologies de l’information, à la mode et à tous les fascinés de tout ce qui vient d’outre Atlantique. Nos nouveaux chanteurs -français (?)- ne savent plus que chanter dans la langue de Bush... Ca fait mieux, ça fait "in", et tant pis si on ne comprend rien ( il vaut mieux, peut-être...). Aujourd’hui, on ne peut plus écouter un disque d’un orchestre en direct, on est obligé d’écouter un album d’un groupe en live ( prononcer "laïve" ). D’éminents linguistes nous disent : pas de problème, c’est normal, une langue ça évolue constamment. Sauf que si ça va trop vite, ce n’est plus une évolution, mais une destruction. Une langue, ça se digère lentement. Beaucoup de personnes agées entendent des mots qu’ils ne comprennent pas, et ça dresse un fossé entre générations. Si certains anglicismes sont entrés depuis longtemps dans le langage courant, en particulier dans le domaine sportif ( mais pourquoi "pénalty" plutôt que "pénalité" ???), ce n’est pas une raison pour ne pas réagir et proposer des françisations acceptables en temps réel. Que fait l’Académie, à part dormir ? Tous les mots à suffixe -ing sont d’origine anglo-saxonne, même planning, et -ing n’est pas un suffixe français et, j’espère, ne le sera jamais. Et attention à la françisation ! remplacer "coaching" par "coachage" n’est pas valable, si on garde la racine anglaise, autant garder le mot entier et ne pas inventer un nouveau barbarisme... Coach correspond le mieux à entraîneur, voire guide. Par contre, précepteur, tuteur, gourou... ont des significations assez précises et différentes de coach. De même pour "mail", il ne faut pas adopter "mèl", car ce n’est qu’une traduction phonétique. Lui préférer "courriel". Pour conclure, il est important de se protéger de la langue anglo-saxonne parce qu’elle a des visées impérialistes sur tous les plans : culturel, commercial, scientifique, politique. Si nous laissons faire, dans un siècle toutes les nations seront assujetties à la culture américaine et personne, à part quelques lettrés, ne pourra plus lire Molière dans le texte... Ce serait quand même dommage. Si cette langue s’impose en écrasant les autres, c’est par défaut, parce que nous avons BESOIN d’une langue internationale, et que les gouvernements n’ont pas le courage de faire face à ce problème. Or la solution est connue, elle s’appelle "ESPERANTO" qui est une langue facile, NEUTRE culturellement, une langue dont la vocation est uniquement la communication, l’échange, le commerce. C’est le seul moyen de garder intactes nos langues nationales et régionales. Et par là même, notre culture. Mais n’est-il pas déjà trop tard ?
10/08 17:54 - floren09
Les journalistes ont parfois bon dos, mais il est vrai que leur syntaxe laisse parfois à (...)
24/10 19:42 - skirlet
Tiens, j’aime les néologismes moi aussi... tels que "Asp Irateur", (...)
21/10 20:24 - borntofrag
Effectivement, une langue est un outil, un outil polyvalent. On peut l’utiliser juste (...)
21/10 18:41 - borntofrag
21/10 18:40 - borntofrag
Bon d’accord, c’est les années 30... M’enfin, même comme ça, votre thèse (...)
21/10 18:38 - borntofrag
on en serait encore à l’époque de Conan le barbare. Les années 50 ? Typhon, qui (...)
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