• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de Goodtime

sur Petit cours d'économie politique en temps de crise


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

Goodtime 21 octobre 2008 10:17
 
Les articles fanent plus vite que les roses...

Je remercie toutes celles et tous ceux qui ont lu, apprécié et commenté ma prose.

Je proposerai la suite de ce petit cours d’économie politique à Agoravox dans les jours qui viennent.
J’y aborderai une question qui semble mal comprise et fort passionnée, celle des avantages comparatifs du type de structure économique (monopole, oligopole, concurrence), toujours du point de vue d’une économie politique en temps de crise. J’y présenterai aussi le conflit entre deux types d’interprétation de la crise actuellement en cours. Au plaisir donc de vous retrouver.
En attendant, voici quelques éléments de réponse aux questions qui m’ont été adressée :
 
@Fanfan : Si ce sont les conditions de possibilité techniques qui vous préoccupe, je les détaillerai dans le prochain article. Si ce sont les conditions politiques, j’ai bien peur d’être aussi sceptique que vous…
 
@Frédéric Lyon : Comme vous le faisiez justement remarquer, cela fait bien longtemps que l’économie politique n’est plus enseignée. C’est là où je voulais en venir : il me semble qu’aucun des doctes que l’on invite sur les plateaux n’a lu Smith, Ricardo, Marx, Liszt, Schumpeter, Keynes…

@Antoine Diederick : Je doute fort que nous disposions d’un demi-siècle pour envisager les modifications drastiques du système financier et du système de production actuels. L’horizon est beaucoup plus proche.
 
@Eloi : C’est effectivement dans cette vois qu’il faudrait chercher : rétablir une prospective et une planification en fonction des échelles de temps en privilégiant les projets durables. L’idée de cantonner la régulation par le marché à une partie seulement de la sphère productive est profonde. D’un point de vue socialiste, cela renvoie aux travaux du regretté André Gorz sur la réduction de la sphère de nécessité au profit de la sphère de liberté. D’un point de vue démocrate, Richard Sennett critique la culture du nouveau capitalisme justement parce que le marché n’est pas capable de fournir aux individus une sécurité dans la durée. D’un point de vue républicain, Phillip Pettit pourrait aussi inspirer des limitations du marché au nom du non asservissement des individus.
 
@Mimose : Nous assistons effectivement à une très belle illustration de la stratégie du choc. Quel dommage que Madame Naomi Klein n’est pas les moyens d’expliciter ce que serait une stratégie du contre-choc...

à bientôt.

Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès