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Commentaire de Peretz

sur Faut-il moraliser le capitalisme ?


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Peretz Peretz 21 octobre 2008 16:40

Faux dilemme : il s’agit de deux choses différentes dont le seul lien est la démocratie, laquelle est encore incomplète. On a vu que les démocraties populaires qui n’avaient de populaires que le nom. n’ont pas réussi. Nos démocraties représentatives, sont en train de démontrer qu’elle n’ont plus, ne peuvent réussir. Dans les deux cas, le peuple considéré comme incapable de trouver tout seul où est son bien, son intérêt, est sinon coupable, du moins responsable. Il se sent obligé de confier son destin à des oligarchies, des élites, qui sont censées agir pour son bien, mais qui sont vite prises dans un système qui tourne sur lui-même. La démocratie représentative a démontré sa faiblesse. En cherchant ou faisant semblant de chercher à satisfaire les catégories qui lui sont les plus proches, les seules qu’elles connaissent, ces oligarchies cèdent à la facilité : il leur est impossible de changer réellement les choses. Car cela supposerait une abnégation qui reste réservée aux associations caritatives. La morale à celles-ci, la politique et l’économie pour elles. Cela dit, y a-t-il une alternative ? C’est pensable : il suffit de laisser réellement le peuple, ou du moins la majorité de celui-ci trouver lui-même, et surtout, directement, ses solutions. En est-il capable ? Là est la question. Tant qu’on n’aura pas la réponse, il restera sous tutelle, avec ce que cela suppose d’inégalités et d’injustices : le tuteur dit qu’il sait mieux que lui ce qui lui convient. Le peuple, lui, ne sait que se révolter. La véritable démocratie, la démocratie participative réelle, pourra-t-elle s’imposer sans révolte ?


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