par Le péripate (IP:xxx.x65.138.192) le 21 octobre 2008 à 23H59 							
							
En 1977, Pinochet confie l’économie du pays aux théoriciens de l’école de Chicago, les Chicago boys, de jeunes économistes chiliens comme José Piñera et Hernán Büchi, souvent formés à l’Université de Chicago et influencés par les idées de Milton Friedman et d’Arnold Harberger[23]. La croissance atteint 8 % par an pendant 5 ans mais est temporairement ralentie par la crise économique mondiale, qui touche le Chili entre 1982 et 1985 ; sous l’influence de la hausse mondiale de l’inflation, l’inflation nationale atteint 27,3 % en 1982[24]. Celle-ci génère une série de protestations de la population contre le régime politique et le libéralisme. Toutefois, dès 1985, l’économie du pays revient au vert.
Les réformes engagées sont d’inspiration libérale et se caractérisent par la privatisation de la plupart des entreprises publiques et la baisse des dépenses publiques. Selon Orlando Caputo, économiste à l’Université du Chili, le terrorisme politique et économique des 4 derniers mois de 1973 - à partir du coup d’État du 11 septembre -, parvint à faire baisser la part des salaires dans le Produit Intérieur Brut (PIB) de 52% en 1972 à 37% en 1973. 15% qui équivalent à une diminution de 30% de la masse globale annuelle des salaires. De 1979 à 1989, la participation des salaires dans le PIB a poursuivi sa chute, alors que les profits ont augmenté. À la fin de la dictature, la part des salaires était descendue à 31 et 32% respectivement et les profits atteignaient 56%. Paradoxalement, en même temps que le richesse augmente, la pauvreté s’accroît.
En fait, le Chili, avec une population de 13 millions d’habitants, compte 4 millions de pauvres dont 1,5 million d’indigents. C’est un chiffre trop élevé (un tiers de la population) pour un pays montré systématiquement dans les informations internationales, comme un "modèle de croissance économique".
. Affirmer que les "pauvres sont moins pauvres" ne correspond pas à la réalité. En 1979, les 10 % les plus pauvres de Santiago percevaient 1,4 % du revenu national ; en 1991, ce même revenu a été ramené à 1,2 %. Au cours de cette période, les bénéfices des 10 % les plus riches de la capitale sont passés de 39,1% à 41,3 %. Au niveau national, selon une étude récente de l’Université de Santiago, la participation à la richesse a diminué de 40,4 % à 38,4 % y compris parmi la classe moyenne du pays, tandis que pour les secteurs les plus riches, la moyenne est passée de 55 % à 56,9 %
Vive les Chicago boys !!
23/10 11:35 - JL
@ Péripate, avez-vous fait vous-même des efforts pour comprendre ls miens ? Plusieurs fois je (...)
23/10 09:45 - Le péripate
Vous devriez relire ce que j’ai écrit. C’est l’état, en entier, que je (...)
23/10 09:32 - JL
@Péripate, dans le dernier § de votre post de 22H40, vous dites : "" Je me suis prêté (...)
22/10 23:00 - Le péripate
Pour faire plus court, c’est très largement une caricature que de dire "sans (...)
22/10 22:40 - Le péripate
Loin d’être bâti sur le modèle du PCUS, les libéraux ne sont pas unanimes sur la (...)
22/10 19:01 - ZEN
Trés déçu moi aussi... ("Traduction (moyenne) réalisée par le crédule Libéral avec (...)
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