A votre place, je contacterais un avocat pour savoir si ce post tient ou non de la diffamation. Qu’on en juge sur pièce et non par sous-entendus.
"témoignage exclusif" : ce post n’est pas un témoignage, encore moins exclusif puisqu’il s’agit du récit commenté de quelques minutes de 2 (?) émissions publiques.
"le directeur du FMI est paraît-il connu" : les sources, les faits, les arguments ?
"Sa supposée relation intime avec une économiste hongroise" : perdu, pour le coup ce n’est pas supposé, DSK s’en est publiquement expliqué.
"Il y a plus grave" : bel effet de manche pour faire monter l’attention.
""Une vidéo en ligne sur le web explique à mots couverts que DSK aurait pu se livrer à des violences sur Tristane Banon" : la vidéo n’explique en l’occurence rien, c’est une rediffusion d’une émission. Le récit accusateur (2ème partie) est si j’ai tout compris issu lui-aussi d’une émission publique sur Paris Première ("On comprend pourquoi en écoutant le récit de son entrevue sur Paris Première"). J’ai un peu de mal à comprendre pourquoi ce récit est fait à la télé et pas devant un juge, surtout avec le "fort volumineux dossier" qu’elle est censée posséder. Les explications données ne tiennent guère : en l’occurrence justice ou politique représenteraient le même "risque".
Le passage sur "Comment cette vidéo n’a-t-elle pas fait un buzz énorme sur Internet ? On peut se le demander. Car son contenu est fracassant. Fracassant, peut-être, mais impossible à exploiter car le nom du protagoniste y est censuré". Manifestement ce n’est pas difficile de faire du buzz avec, à exploiter malgré le bip. Gogos de tous poils, on nous ments, on nous manipule. Ah oui, qui ?
On peut analyser tout le post et commenter les effets de rhétoriques sur le monde "il paraît que", "si c’est vrai alors". Quels sont les faits :
- DSK a reconnu avoir eu une liaison extra-conjugale ce qui n’enfreint aucune loi dans un pays civilisé
- la deuxième affaire s’est rapidement révélée être un bidonnage sans objet
- la troisième affaire est liée à une vidéo bippée et au récit d’un témoignage d’une personne qui n’a pas jugé bon de porter plainte.
Tout le reste est spéculation.
Maintenant, sur les principes, si une personne subit un préjudice d’une autre, il est normal que ce préjudice soit réparé en justice si la justice le reconnaît, quels que soient les acteurs de l’affaire. Parallèlement, toute accusion ou colportage d’une rumeur visant clairement à nuire doit être combattu, en justice si nécessaire. Ce point va exactement dans le même sens que le premier.