" A part cela, organiser une compétition interne entre les enseignants-chercheurs dont l’arbitre ultime, pour l’attribution d’une prime et de son montant, " N’y a-t-il pas plus vibrante motivation que de se voir récompensé son début de carrière par une prime de fin d’études conséquente ?
Un jour, un chercheur en poste de nuit pour surveiller un mélangeur destiné à composer de la céramique et ajouter régulièrement de l’eau, eut la malencontreuse idée d’y vider sa cannette de bière alors qu’il l’avait prise pour boire un coup. De ce geste il découla qu’il avait pultiplié par dix les capacités de densité de ladite céramique tout en multipliant par deux sa résistance à densité égale...Un simple pompier qui avait constaté qu’au plus profond d’un incendie éteint, il avait trouvé un truc complètement blanc qui n’avait pas brulé, l’ayant emporté chez lui, il découvrit que c’était une couche de bébé, faite de cette sorte de lingette dont les fibres sont assemblées non tissées mais de façon aléatoire. Il inventa le meilleur matériau isolant coupe feu.
Notre monde étant fini, j’entends par là qu’il a ses limites précises et non qu’il va se casser la gueule (...quoique...) la recherche va forçément atteindre un degré de maturité ultime au delà duquel la motivation risque de peser moins lourd que les fruits du travail accompli. C’est comme en Formule1, pour gagner encore un kilo sur la voiture, il faut déployer une énergie et un coût sans commune mesure avec le gain finalisé.
Ce qui devrait motiver la recherche d’aujourd’hui, ce serait d’apporter la réponse matérielle aux millions de français qui ne demandent qu’à rouler à l’électricité en ville. Mais, le chercheur qui développera la voiture légère qui se déplace silencieusement, et fait son plein sur le parking au soleil, mets en péril, à lui seul, un pan entier du monopole qui soumet lui-même les autorités universitaires sur l’autoroute du temps passé...