Les enseignants passent leur temps à se plaindre de leur sort. Que peuvent dire les parents d’élève qui payent une fortune (en impôts) pour un service de bien mauvaise qualité. Au bout du compte les enfants en savent de moins en moins, générations aprés générations. Je l’ai vécu avec mes trois enfants. Ce que l’un apprenait en terminale, le suivant l’apprenait à l’Université et ainsi de suite.
Il y a beaucoup trop d’heures perdues en réunions pédagogiques inutiles qui débouchent sur des actions nuisibles aux élèves (comme par exemple la méthode globale pour apprendre à lire).
Nous vivons chaque année les grèves de printemps quand les beaux jours arrivent et les grèves d’automne quand la reprise du travail approche. On sait déjà qu’il y aura une grève en mai ou juin prochain, peu importe le motif. Les syndicalistes et les pédagogues ont 6 mois pour en trouver un.
Je ne vois qu’une seule solution. Le ministère de l’Education Nationale (appelons Instruction Publique car l’éducation est le rôle des parents) devrait définir à 80 ou 90% du contenu des programmes et devrait se charger du contrôle des examens nationaux. A partir de là il faut libéraliser l’Instruction Publique, laisser des entrepreneurs ouvrir des écoles et laisser les parents inscrire leurs enfants où ils le veulent. Ceux qui ne s’inscrivent pas dans le public doivent recevoir un chèque correspondant à leur part d’impôt afin de les dédommager du trop perçu.
Ainsi, dans un système libre et pluri-culturel, les enseignants ne seront plus sous le joug de tel ou tel syndicat, de tel ou tel ministre qui veut une fois de plus marquer le monde de son empreinte. lls pourront exprimer leur qualités personnelles et enseigner comme ils savent le faire. Le peuple français fera tout seul le tri entre les écoles qu’il juge bonnes et les mauvaises. Il faut en finir avec le monopole de l’instruction. A bas les grands monopoles disait le PCF. Commençons par abattre l’EN dans sa forme actuelle et libérons-nous du petit cercle de 68ards attardés qui contrôle tout le système.