A l’auteur,
Merci de cette longue réaction à mon article de mercredi dernier.
Je dois vous indiquer que le terme "horrifié" que vous employez dans le chapeau de l’article est tout de même un peu fort.
Disons que ma fille s’intéresse, par exemple, au Français, et que je suis "désastré" par le fait que l’enseignement qu’elle reçoit, non seulement, ne la conforte pas dans son plaisir d’écrire (et elle écrit bien ! pas en langage texto...) mais, de plus, la dégoûterait plutôt.
Fort heureusement, elle s’accroche et a malgré tout des notes plutôt bonnes. Mais quand un élève qui s’intéresse au Français (ainsi que ses camarades les plus proches) se retrouve, paradoxalement, dégouté de l’enseignement de ce qu’il aime, qu’en est-il pour les autres ???
Enfin, l’article ce jour même, "lettre d’un directeur d’école qui rentre en résistance", complète d’une certaine manière mon propos. Il explique, vu de l’école cette fois et vu des enseignants, comment le système tout entier marche sur la tête et finit par désespérer tout le monde, les élèves, les parents et même les enseignants !