Ce que je vais dire ici présuppose et ma première intervention et les révélations du post de Bernard de 22H25, tous les deux ci-dessus.
Voici ce qu’on peut lire sur Pascal David sur le site de Wikipédia :
"Pascal David (né en 1956) philosophe, germaniste et traducteur français. Il est professeur à l’Université de Brest.
Spécialiste de Schelling, traducteur d’ouvrages de Martin Heidegger, Walter Friedrich Otto, Johannes Lohmann, Franz Brentano, Werner Beierwaltes, Friedrich Nietzsche, Hannah Arendt et Hans-Georg Gadamer, il compte parmi les défenseurs français de Heidegger avec, notamment, François Fédier.
Il compte parmi les auteurs d’un collectif sur Heidegger intitulé Heidegger à plus forte raison écrit en guise de réaction à [1] Heidegger, l’introduction du nazisme en philosophie d’Emmanuel Faye. Les Éditions Gallimard ont finalement renoncé à la publication de l’ouvrage, sans doute pour éviter d’éventuelles poursuites car les compétences d’interprète et de lecteur du fils de Jean-Pierre Faye étaient mises en doute par les auteurs (François Fédier, Pascal David, Marcel Conche, Gérard Guest, etc.)
En 2000, Pascal David dirige un hommage à François Vezin, puis un autre à Jean-François Marquet (2003), deux autres spécialistes de Heidegger."
Il s’avère donc que Pascal David est non seulement un des nombreux épigones français de Heidegger, mais aussi qu’il fait partie de l’aile droite de la mouvance heideggérienne française (celle qui se regroupe autour de François Fédier, un homme fanatiquement dévoué à Heidegger ), qu’il fait donc partie des apologistes de l’engagement nazi de Heidegger, qu’il représente une forme de pensée qui va à l’encontre des Lumières et que cet obscurantisme ne pouvait que l’opposer à la forma mentis ouverte et rationaliste (au sens large du terme) qu’incarnait Marie-Claude Lorne.