La société libérale et ses valeurs marchandes veut occuper tous les espaces géographiques, temporels et intimes de nos vies et n’en laisser aucun pour nous permettre de respirer un peu en famille ou avec des amis ou en solitaires.
Ce n’est pas parce que les magazins sont ouverts que tu es obligé d’y aller ! Donc ca ne te gène en rien. Tu ne veux pas y aller, tu n’y va pas. Mais tu fous la paix aux autres.
Et faut-il croire que nous sommes totalement lobotomisés par le système quand on voit que, d’après un sondage récent, 64 % des français seraient pour le travail le dimanche !
Bien non pourquoi ceux avec qui tu n’es pas d’accord sont lobotomisés ?
1) C’est bien simple : payez mieux les français le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, payez-les mieux le vendredi et le samedi, et vous verrez qu’ils ne souhaiteront plus du tout, mais alors plus du tout travailler un jour de plus pour "gagner plus" !
On ne parles pas de bosser un jour de plus mais de déplacer le jour de repos un autre jour dans la semaine. Certains prendront leur Lundi, d’autre leur Mercredi, etc... Le but c’est qu’il soit possible d’ouvrir le magazin. Dans ce modèle, tu augmente la masse salariale du patron plus que celle de l’employé (sauf si ce dernier était déja à temps partiel et qu’il souhaite passer à temps plein).
Il y a par ailleurs suffisamment de chomeurs pour pouvoir répondre à la demande des commercants.
2)Quant "aux consommateurs" qui disent apprécier de pouvoir faire leurs courses le dimanche : si leurs conditions de travail leur accordaient un peu plus de temps de libre et de répit le lundi, le mardi, le mercredi, le jeudi, le vendredi et le samedi, probablement qu’ils n’auraient plus du tout, mais alors plus du tout envie envie de retrouver les parkings et les chariots des grandes surfaces le dimanche !
Ben pourquoi ? Un étalement du temps, c’est toujours bon à prendre. Et il faut se dire que si on ne le fait pas, toute la thune va basculer rapidement vers le e-commerce. Et la, c’est vraiment un max d’emplois qui vont être détruits.