" Saviez vous qu’un yaourt faisait en moyenne 3000 km pour attérir sur votre table, au nom d’un profit maximum ? Qu’une pomme de terre était épluchée en Espagne, lavée en Allemagne, cuite en Italie, et consommée en France ? " avez vous écrit Olivier.
Ceci part d’un vrai constat, bien que le profit ne peut pas être maximum dans ces conditions, surtout pour le consommateur. La qualité non plus d’ailleurs. Remarquez, en plus, que tous les circuits qui passent par l’Italie sont irrévocablement coûteux...Le vrai profit pour les transporteurs est leur trains de puissants camions, les outils et entrepôts démesurés, les impôts que touchent les Etats sur le dos des salariés, de la terre et de l’eau...
Le seul problème de ce système est qu’il raréfie ces trois composants. Il trompe le premier, use le suivant et assèche le dernier. Il va falloir délocaliser encore plus loin pour le même résultat. Et le problème avec les commerçants est qu’ils savent très bien augmenter les prix au moindre soubresaut, mais ne savent apparemment pas les baisser en réponse aux courbes favorables...
Bien-sûr que la croissance est néfaste dans un monde fini, mais elle est le moteur de l’orgueil des puissants qui craignent de voir un jour les pays en retard se réveiller et demander des comptes aux pays dominants. En fait, il n’y a que le prix client qui croît...pendant que les salaires diminuent...
Objecteurs de croissance, excellente formule. Si nous étions encore en démocratie, on nous demanderait notre avis sur ce sujet. La croissance ne peut en aucun cas être durable éternellement, seule une stabilité, une vitesse de croisière raisonnable peut garantir, un rythme soutenable sur le long terme, et pour l’ensemble des partisans de la mondialisation.
" séquence : objection ! "