@JPC45,
Je reviens après avoir revu la législation relative au code du travail et celle du code de la Sécurité Sociale pour ce qui concerne les 60 et 65 ans ; c’est loin d’être aussi simple finalement que de dire que la retraite est régie par un âge légal égal à 60 ou 65 ans. Certaines législations font référence à 60 ans, d’autres à 65 ans ; il me faut trouver les ligislations qui permettent de passer de l’un à l’autre. Ce qui me semble se dessiner est que l’âge légal de départ (sur demande du salarié) est de 60 ans conditionné à sa capacité d’avoir la possibilité d’accéder à une retraite à taux plein (60 ans étant un minimum), mais qu’un employeur devait (ce n’est plus le cas maintenant depuis la dernière loi votée à laquelle notre auteur fait référence) mettre à la retraite un salarié agé de 65 ans même si il n’avait pas suffisamment cotisé, cela lui donnait quand même droit à une retraite à taux plein (ce qui était un maximum). Je m’orienterai donc plus vers un âge légal minimum fixé à 60 ans et un âge maximum de 65 (passant peut-être à 70 ans depuis peu ; à voire comment cela sera présenté législativement dans les décrets d’application).
Par contre, pour cela : de l’autre, le but du fond de réserve n’est pas de stabiliser le régime par répartition mais de passer le cap des générations du baby boom, nous sommes d’accord que le FRR doit permettre de passer le cap des générations du baby boom, mais le passage de ce cap ne peut se faire que dans une approche de retraite par répartition ; tout simplement parce que le FRR est instauré par la Sécurité Sociale dont l’objectif consiste à gérer la solidarité nationale, qui dans le contexte des retraites, est une solidarité intergénérationnelle. Leur but est donc de permettre au système par répartition de passer le cap démographique conjoncturel ; c’est ce que je voulais signifier par le terme stabiliser.