cher patrick adam, ce message était destiné en premier lieu à vous faire réagir, je vois que le loup est sorti du bois votre ton indigné m’a bien amusé, maintenant revenons à la raison, certes j’ai volontairement grossi le trait, mais encore une fois vos figures de style n’y changeront rien, la haine est dans vos propos pas dans les miens (contrairement a vous je n’attaque personne, je ne dénonce pas de catégorie sociale, alors que vous passez votre temps à taper sur les bobos, la gauche caviar et j’en passe, ce qui vous enleve toute crédibilité). Certes je n’attends de vous aucune objectivité, on ne peut être objectif quand on se réclame du même courant de pensée (arf dur à écrire ce mot) qu’une femme politique si éclairée et au verbe tellement fin qu’est Nadine Moreno... je crois que tout est dit vous voulez que je sois haineux comme vous ? je pourrais vous dire que je préfère 100 fois le ton boboisé d’une Martine Aubry à l’espèce de beuglement bovin, et aux positions aussi profondes qu’une chanson de Charlotte Julian de ladite Nadine, cette brillante porte parole de votre champion... Voyez vous mon cher Patrick Adam, ce qui nous différencie c’est que je n’ai pas d’ornières comme vous, vous voulez taper sur la gauche ? eh bien faisons le en coeur, je n’ai pas peur de critiquer ce qui est critiquablen ça fait bien longtemps que gauche n’est plus gauche, sarko ou ségo = même politique décidée par danone ou lvmh, certes... mais je préfererai toujours la nuance à la vulgarité... vous dénoncez sans-cesse une pensée quelque peu humaniste voire utopiste « Le discours façon »bobo outragé tout le monde il est beau« trouve très vite ses limites aux frontières des arrondissements parisiens », crtes on peut en débattre mais croyez vous qu’il est plus noble de montret du doigt, de stigmatiser des groupes d’individus : jeunes de banlieue (les arabes), sans papiers (les noirs), bobo (artistes, hommosexuels) etc uniquement dans le but de générer un climat de repli sur soi afin de favoriser les votes sécuritaires... croyez vous sincèrement que ce soient les vrais problèmes dont dépendent notre avenir ? ne croyez vous pas plutôt que tous ces problèmes précis ne résultent pas uniquement par exemple d’une gestion désastreuse du post colonialisme ? d’un refus de redistribuer les richesses si facilement pillées en afrique pour préserver notre civilisation du « j’en veux toujours plus ? » aie aie vous aller encore vous insurger contre une pensée dangeureusement fraternelle, personnellement ce n’est pas celà qui me motive, simplement un devoir de réparation morale qui n’a JAMAIS été effectué, je ne suis pas plus humaniste que vous, par contre je suis épris de justice et d’objectivité, je sais bien que c’est plus facile a écrire a paris qu’à aubervilliers, pour autant nous avons tous que c’est simplement une question d’accés à la culture qui ouvre l’esprit et permet une vision plus ou moins objective, mais sûrement pas la sous-culture clienteliste représentée par votre maître à penser (et toc). Inutile de m’y opposer votre couplet Balasko bobo, je n’adhere pas non plus a ce genre de démarche, si je devais être sensible à une prise de position de la societé civile, je choisirais plûtot Albert Jacquard ! bref à la base je n’avais aucune envie de disserter avec vous de par votre lourdeur dénuée de toute objectivité, vous allez encore grace à des phrases bien tournées vous envoler dans des diatribes enflammées et finir avec votre courtoisie légendaire par un « bien à vous » aussi hypocrite que nauséabond, sachez monsieur que je n’ai même pas le bac et que mes connaissances en histoire sont si pauvres comparées aux votres que jamais je n’aurais l’intelligence de faire un quelconque rapprochement entre les « thèmes cachés » des discours du sieur Sarkozy, ni les ressorts qu’il emploie pour apparaître comme volontariste et les thèmes chers aux grands courants nationalistes des années 30 vous le savez bien votre « poulain » est aussi volontariste qu’un plat de nouilles, il sait simplement par des mots bien choisis flatter votre égo de post-colon degeneré qui vit encore au 19ème siècle, au cas ou vos manuels d’histoire ne vous l’auraient appris, sachez monsieur, que l’empire français est bel et bien mort sur l’air de sambre et meuse je vous l’annonce : vous êtes l’homme du passé, passé simple bien entendu bien à vous (comme il se doit)