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Commentaire de vincent p

sur La crise de 2008 est différente de celle de 1929


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vincent p 12 novembre 2008 13:02

Je vous cite :
Malgré la crise, je reste au fond un libéral. Et d’ailleurs, le système qui a conduit à la crise n’est pas si libéral que ça. Les Etats sont aussi responsables.

En effet le système qui a conduit à la crise n’est pas si libéral que ça, mais les gens qui le soutiennent
y ont peut-être aussi leur part de responsabilité ?

Citation de Frédéric Bastiat :
« Il y a trop de grands hommes dans le monde ; il y a trop de législateurs, organisateurs, instituteurs de sociétés, conducteurs de peuples, pères des nations, etc. Trop de gens se placent au dessus de l’humanité pour la régenter, trop de gens font métier de s’occuper d’elle »


Je dirais qu’il y a au contraire pas assez de grands hommes dans le monde, de vrais pédagogues, petits pères fouettards des peuples et des nations qui ne respectent plus guère les lois comme l’homme. Trop de gens veulent continuellement se placer au niveau de la bête, pour abétir davantage l’humanité, trop de gens font métier de s’occuper d’elle de sa prétendue liberté.

Cette grande fiction à travers laquelle tout le monde s’efforce de vivre aux dépens de tout le monde.
Frédéric Bastiat


Cette grande fiction à travers laquelle une petite élite libérale s’efforce de vivre le plus longtemps possible aux dépends et aux crochets de tout le monde en bourse, quand la conscience de l’homme s’endort.

Le profit de l’un est le profit de l’autre
Fédéric bastiat


Si seulement c’était toujours le cas,

Ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas,
Frédéric Bastiat


Comme lorsqu’on parle de liberté il y a ce que l’on marchande et ce qu’on ne marchande pas encore,

« Fondamentalement, Bastiat nous rappelle que la pensée libérale, avant d’être une pensée économique, est aussi et surtout une pensée philosophique, juridique et politique de la libération de l’homme. » Alain Madelin

Quelle grande illusion, que de se voir plus libre qu’un autre, si seulement ces gens là pouvaient davantage s’en défaire, quel grand attachement de l’homme moderne à ce langage courant.

Certains sont si obnibulés par le libre échange, qu’ils en professent même le libre échange des idéologies, des armes, d’une normalité, et des mauvaises pratiques un peu partout dans le monde avec des pays totalitaires, quel beau mélange. C’est si peu servir la liberté de l’homme, que de vouloir continuellement le ranger, l’étiquetter, et le classer comme un individu potentiellement acheteur ou mendiant de liberté, quelle grande servitude !

Il m’est tout à fait impossible de concevoir la liberté idéologiquement forcée, par ceux qui possèdent, qui contrôlent, sans que la justice soit tôt ou tard légalement acheté, dévoyé, et la dignité des peuples ou de l’homme foulé aux pieds.

















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