• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


Commentaire de joshuadu34

sur La bataille du rail, de Tarnac à Davos...


Voir l'intégralité des commentaires de cet article

joshuadu34 joshuadu34 12 novembre 2008 17:36

autre source, infos totalement différentes... Reuters, en l’occurence, nous dit :

"Les gardes à vue des dix suspects d’un groupe d’ultra-gauche arrêtés mardi dans l’enquête sur des actes de sabotage contre le réseau SNCF ont été prolongées mercredi, apprend-on de source policière.

Les policiers du renseignement intérieur et de la sous-direction antiterroriste, en charge de l’enquête, ne disposent pas pour l’instant de preuves.

 

"Il n’y a pas d’élément matériel qui permette de les rattacher directement aux actes de malveillance", dit-on de source policière.

Les interrogatoires, qui se déroulent pour neuf des suspects à Paris, peuvent se prolonger durant quatre jours, soit jusqu’à samedi. Les suspects devront être ensuite, soit présentés à un magistrat antiterroriste, soit remises en liberté.

L’affaire vise quatre actes de malveillance constatés samedi dernier sur des caténaires de l’Oise, de la Seine-et-Marne et de l’Yonne et sur un autre commis le 26 octobre en Moselle.

La technique employée a été à chaque fois identique, un fer à béton a été placé avec un système de verrouillage sur une ligne à haute tension, ce qui a amené une mise hors-tension et hors-service des réseaux au passage des trains.

Par coïncidence, les policiers de la sous-direction antiterroriste surveillaient depuis avril certains des suspects, ce qui leur a permis de voir certains d’entre eux s’approcher, dans la nuit de vendredi à samedi, d’une voie ferrée en Seine-et-Marne.

MOUVANCE "ANARCHO-AUTONOME"

Les policiers n’ont cependant pas constaté de visu qu’ils avaient mis en place un dispositif de sabotage et n’ont rien remarqué d’anormal sur le coup.

La police ne dispose pas encore, par ailleurs, des résultats des comparaisons entre les empreintes digitales et génétiques des suspects et les traces relevées sur les mécanismes utilisés pour les sabotages. La ministre de l’Intérieur Michèle Alliot-Marie avait évoqué des éléments comme preuves possibles.

 

La police n’a retrouvé ni horaires de train, ni carte détaillée du réseau SNCF, ni explosifs, a déclaré cette source policière, démentant des informations de presse.

Aurait en revanche été découvert, selon plusieurs médias, un manuel décrivant la conduite à tenir en cas de garde à vue, mais ce type de document circule largement parmi les activistes habitués aux interpellations après des manifestations.

"Les perquisitions ont permis de recueillir beaucoup de documents très intéressants", a déclaré Michèle Alliot-Marie à la sortie du conseil des ministres.

Les suspects appartiennent à une mouvance appelée par les policiers "anarcho-autonome", dont la présence a été remarquée lors de manifestations politiques comme celles qui avaient visé le Contrat première embauche (CPE) en 2006, ou en marge de sommets internationaux.

Ces personnes seraient, selon les spécialistes, au nombre de quelques centaines en France."

En gros, ici, on nous explique que non seulement il n’a été trouvé aucune trace de matériel ou de documents concernant ces actes, mais que rien ne permet de faire le lien entre les gardés à vue et l’affaire, si ce n’est dans l’esprit de MaM ! De là à penser que le travail de la police fut une nouvelle fois baclé et que les arrestations sont, une nouvelle fois, arbitraires... Enfin, on en tirera au moins la satisfaction d’avoir bien médiatisé l’histoire... Dans les esprits les plus serviles, il n’y a jamais de fumée sans feu...


Voir ce commentaire dans son contexte





Palmarès